par Nicole Delépine pédiatre cancérologue

 

Suicide assisté : un médecin témoigne de son vécu auprès des mourants – N. Delépine   26 MAI 25

 

L’euthanasie, un marronier qui revient sur le tapis tous les dix quinze ans tant que les eugénistes conduits par le pr Jean Louis Touraine n’ont pas obtenu le maximum de leurs demandes qui sont aussi celles de l’association de l’aide à mourir. L’essentiel à chaque nouvelle attaque est de mettre un peu plus loin le pied dans la porte pour renforcer ce projet de dépopulation par tous les bouts, de l’avortement jusqu’à la naissance au sacrifice des plus agés et des handicapés. Hitler avec son programme AT4 n’a rien à leur envier.

Nous en avions débattu en 2016 avec le PR Emmanuel Hirsch sur la chaine TV Libertés avec Elise Blaise, au moment de la n iéme révision de la loi Leonetti. (cf vidéo en bas de page)

En ce triste jour du 27 mai 2025,  305 députés ont cédé aux sirènes de la publicité mensongère présentant la mort comme gage de liberté pour les mourants (manipulés, influencés, culpabilisés ?), les handicapés, les malades étiquetés incurables (par qui ?) ou souffrant de terribles douleurs (oubliée ou inconnue la loi Leonetti ?).

Mais les députés ont aussi signé un texte menaçant de prison les proches ou soignants qui oseraient évoquer une autre issue que la mort par la seringue. Ils ont supprimé la clause de conscience pour les pharmaciens contraints de préparer la seringue mortelle[1] (alors que la loi par ailleurs les condamne en cas de produit toxique mortel délivré par erreur ou obéissance au médecin )[2] .

Une loi instituant un consentement « oral » sans preuve, sans écrit, sans témoin (un autre soignant au téléphone suffira même s’il ne connait pas le patient !), sans recours sauf post mortem (qui pourra ressusciter le mort par erreur ?).

On est horrifié que les professions médicales se soient globalement tues en dehors de quelques voies fidèles au serment d’Hippocrate moquées sous prétexte de croyance en Dieu (aussi bien chrétien que musulman ou juif). Et ceux qui n’y croient pas n’ont pas été plus écoutés. Et que dire du Conseil de l’ordre qui sait encore priver d’exercice les médecins qui ont défendu leurs patients contre le poison-vaccin covid, mais reste désespérement silencieux devant cette violation majeure du serment d’Hippocrate. Tu ne tueras point.

Les victimes désignées (selon le lapsus de la ministre Vautrin dont l’inconscient a laissé filer un éclair de lucidité) se sont exprimées, battues comme des lions qui nous ont permis de découvrir de belles personnes comme MR Louis Bouffard et bien d’autres dont cette avocate handicapée  Elisa Rojas [3] excellente.

Les avocats de la mort ont gagné, mais pour combien de temps ? Laissez-moi vous citer cette réflexion d’un combattant du covid sorti ce jour de son cœur blessé :

« Les nazis, variant 2025, ont gagné.

Ils ont leur « loi », et tout comme les colonnes infernales qui massacraient gaiement nourrissons, enfants et parents en Vendée au nom de la liberté et de la démocratie, ils prétendent avoir pensé et voté cette loi au nom de l’amour de l’autre, du respect de la dignité humaine et du droit de chacun à disposer de son corps.

Ils brandissent ces valeurs morales, hautement estimables, mais dont ils se contrefichent totalement, pour masquer leur monstruosité.

Ceux-là mêmes qui légalisent l’assassinat des malades et des déprimés au nom du droit de disposer de son corps et de sa vie nous interdisent ce droit lorsque nous refusons leurs injections de produits mortels à ARNm ou que nous contestons les dangereux vaccins imposés dès la naissance à nos enfants.

Le droit de disposer de son corps pour être assassiné par des blouses blanches, oui, mais ce même droit pour refuser d’être injecté par les mêmes blouses blanches, non.

Tout, chez ces monstres, est à géométrie variable, ce qui est une véritable menace contre nos droits d’êtres humains et contre nos libertés fondamentales.

 La loi est votée, mais les politiciens vont-ils réussir à imposer cette rupture civilisationnelle dans les mœurs ?

 

Sera-t-il désormais normal pour un « médecin » ou un « infirmier » d’assassiner une personne malade ou tout simplement déprimée, fût-ce réellement à sa demande ? Compte tenu du comportement du corps médical dans son ensemble lors de la fausse pandémie de « C19 », comment imaginer que la réponse ne soit pas affirmative ?

Sera-t-il désormais normal pour des proches de convaincre leur père, leur mère, leur frère, leur sœur, leur fils, leur fille, leur époux, leur épouse qu’il serait préférable pour eux de se faire médicalement assassiner ?

Dans la population des injectés volontaires et de ceux qui croient encore aux élections et aux paroles des politiciens, sans doute, et cela ne nous oblige-t-il pas à les discriminer ?

 

Faire sécession !

 

Nous, qui refusons ces horreurs, que pouvons-nous faire, que devons-nous faire, en sachant que cette loi n’est qu’un d’hors-d’œuvre pour les partisans de l’élimination des « inutiles » à la bonne marche de la société décivilisée qu’ils mettent en place ?

Tout ce que recouvre cette loi est monstrueux.

Ils ont pensé et voté la fin de l’humanité telle qu’elle s’est élaborée pendant des millénaires, et si la rupture civilisationnelle qu’elle consacre n’est pas encore totalement accomplie, la menace est là, bien réelle.

Face à cette menace, chacun d’entre nous doit, dès maintenant, décider quelle place il acceptera d’occuper, ou non, dans ce monde monstrueux qu’ils veulent nous imposer.

Lorsqu’on y réfléchit posément, nous sommes face à des monstres, à des barbares, mais dans l’histoire de l’humanité les monstres et les barbares ont toujours été vaincus, même si cela peut demander des efforts conséquents, comme ceux qu’il a fallu aux Hans pour construire la Grande Muraille de Chine afin de se protéger des barbares pour qui la vie et la structure sociale familiale n’avaient aucune valeur. Justement.

Puisons dans les exemples du passé, et ils sont nombreux, la force, le courage et la détermination pour donner une consistance politique et sociale à cette autre réalité dont l’humanité à besoin.

 

Malgré ce vote scandaleux nous avons toutes les raisons d’être optimistes

 

Les nazis, variant 2025, ont gagné. Mais qu’ont-ils gagné au juste, sinon de rendre notre combat pour nos droits d’êtres humains et nos libertés fondamentales bien plus facile en délimitant deux camps ?

Souvenons-nous des nazis qui ont avaient planifié dès 1939 dans la loi et l’Aktion T4 l’extermination  des adultes handicapés physiques et mentaux, qu’ils considéraient inutiles et comment cela s’est terminé pour eux…

Pour le reste, si une véritable guerre devait être menée entre eux et nous, qu’ils sachent que nous combattre ne se limitera pas, pour eux, à appuyer sur un bouton pour voter dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

 

Avec le vote de cette loi, il en est fini des clairs-obscurs, des hésitations, des retenues, des politesses convenues. Il n’existe plus que deux camps : le nôtre, celui de la vie, de la joie, de l’espoir et du bonheur, et le leur, celui du malheur, de la mort par le renoncement à être vivant. Et dans une période de chaos, que peut-il arriver de mieux à un être humain que d’être dans le camp de la vie, de la joie et du bonheur ? »[4]

[1] Sous prétexte que le pharmacien préparerait le poison de façon anonyme et ne saurait pas qui il tue !!!! comment peut-on en arriver à ce dégré d’inconscience, de déni du réel ou de perversité ?

[2] Curieusement les conflits juridiques entre lois ne semblent pas avoir été abordés dans ce débat ou occultés. Que devient l’assistance à personne en danger du pompier devant une tentative de suicide versus délit d’entrave au suicide assisté… Nous attendons les réponses des juristes interrogés aussi silencieux que trop de médecins devant cette loi de mort ?

« J’ai été Sapeur Pompier à Paris en 1985 et dans le cadre de mon service j’ai pu dissuader une jeune fille de 16 ans qui voulait sauter d’un pont de chemin de fer. Je l’ai hissée à la force des bras car elle était déjà dans le vide. Aujourd’hui que devrais je faire? La pousser ?… Cette époque est une époque de décadence civilisationnelle.. » un commentaire sur tocsin. justicierelzorro

[3]  Euthanasie : « Nous sommes obligés de défendre la valeur de nos vies ! »  quelques commentaires d’elise rojas :   toutes les vies se valent qu’on croit ou non en Dieu. Les défenseurs du texte qui veulent amalgamer les critiques à la religion sont pervers. Sur le fond ils son très faibles.

Danger pour personnes handicapées et malades, violence des propos difficilement soutenables. Elle démontre l’élan vital des handicapés traduit par le documentaire  BETTER OF DEAD par Liscar actrice anglaise .

Cette loi  de mai 25 défend la logique eugéniste et validiste qu’elle explique en détail

[4] Libre CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ  Le très select club des non-injectés

 

COMPLOTS CONTRE NOS LIBERTÉS FONDAMENTALES ET NOS VIES La lettre du très select club des non-injectés et complotistes les mieux informés de la planète Désobéir ! Refuser l’inacceptable ! Ne pas se soumettre !
305 POUR / 199 CONTRE  Majorité absolue : 253   28 MAI 25

 

 

 

 

 

[

 

La loi sur l’euthanasie (dite aide à mourir) vise-t-elle en fait à réduire les déficits publics ?

 

Par le DR G Delépine

Le vote en première lecture de la loi autorisant l’euthanasie présentée partout comme voulant assurer une fin de vie digne ne constitue-telle pas avant tout un moyen de réduire le déficit de la sécurité sociale et d’améliorer la rentabilité des mutuelles aux dépends de ceux qui sont les plus fragiles et dépendants ?

Les données établies dont on dispose permettent fortement de le craindre.

 

Le coût important des malades en fin de vie.

Aux USA, les 5% des assurés de Medicare (assurance publique pour les plus de 65 ans) qui décèdent dans l’année représentent entre 25% et 30% des dépenses totales de l’assureur[1].

La même constatation a été faite en Suisse[2] et au Canada.

En France, les dépenses publiques de santé liées à la dernière année de vie atteignent environ 31 000 € par personne, soit un total de 20 Mrds € par an, représentant 10% de la dépense publique de consommation de soins et biens médicaux [3].

Les niveaux de dépenses augmentent en effet dans la dernière année de la vie avec une brusque inflexion lors du dernier mois comme l’illustre le graphique ci-dessous de 2016 :

 

La tentation de réduire les dépenses de santé en facilitant la mort des malades quelques mois avant l’échéance naturelle est donc forte pour tous ceux qui veulent réduire le déficit de la sécurité sociale et améliorer le budget des mutuelles.

 

Au Canada, les économies considérables réalisées grâce à l’aide à mourir (euthanasie)

Le Canada est un des premiers pays à avoir largement développé l’euthanasie.

En juin 2016, le parlement du Canada a adopté une loi fédérale qui permettait aux adultes canadiens admissibles de demander l’aide médicale à mourir (euthanasie).

Le 5 octobre 2020, le ministre de la Justice et procureur général du Canada a proposé une loi modifiant le Code criminel sur l’aide médicale à mourir en réponse à la décision Truchon de la Cour supérieure du Québec de 2019[4] qui a déclaré inconstitutionnel 2 aspects de la loi initiale de 2016 : le critère d’admissibilité de « prévisibilité raisonnable de la mort naturelle » et le critère de « fin de vie ». Ces amendements sont entrés en vigueur le 17 mars 2021. Plusieurs amendements ont depuis encore élargi les indications de l’euthanasie légale.

En 2020 un directeur Parlementaire du Budget, a tenté « d’estimer les répercussions sur les coûts des soins de santé » des 6465 décès assistés prévus en 2021 auxquels devraient s’ajouter 1164 décès liés à l’élargissement des conditions d’accès envisagé au suicide assisté.

Il conclue : « les budgets provinciaux de la santé devraient réaliser des économies de 149 millions de dollars » en 2021, si ces prévisions se réalisent principalement via la diminution des soins palliatifs. En effet, estime le rapport, « les coûts des soins pendant la dernière année de vie (spécialement le dernier mois) représentent entre 10 et 20 % du total des coûts en santé, alors que les personnes qui reçoivent ces soins ne forment qu’environ 1 % de la population ».

Ces dernières années le nombre d’euthanasies a fortement augmenté. Selon Santé Canada un peu plus de 15 000 euthanasies ont été réalisées dans le pays en 2023, soit presque trois plus qu’en 2019. Le Canada se félicite d’économiser chaque année 1,4 milliard de dollars canadiens en raison de l’euthanasie de personnes à charge.

« L’aide à mourir dans la dignité » est vraiment rentable pour les finances publiques et les mutuelles privées. Autoriser l’euthanasie fait peut-être partie des nombreuses mesures visant à combler le besoin de financement de 40 milliards d’euros exprimé par le premier ministre.

Mais en France si une étude de ce type a été réalisée, nous n’en avons aucun écho dans les médias.

 

Les mutuelles au premier rang des lobbyistes pour l’euthanasie

Cherchez à qui profite le crime…

En France, la MGEN a été la première à faire du lobbying pour l’euthanasie auprès des députés depuis des années. En avril 25, la MGEN a envoyé par mail des propositions clé en main aux députés pour assouplir le texte sur l’euthanasie et le suicide assisté, visant à supprimer tous les garde-fous que le projet de texte prévoyait comme la nécessité de              « phase avancée ou terminale » de la maladie pour avoir recours au suicide assisté.

Le groupe Vyv, la Fédération des mutuelles de France, l’Union mutualiste retraite (UMR), Mutuale, la Mutuelle Familiale se sont récemment associées à ces efforts de convaincre les députés de l’intérêt d’une loi sur « l’aide à mourir ».

Aux États-Unis : depuis l’adoption de l’Affordable Care Act (ACA) en 2010, les grandes compagnies d’assurance santé ont réalisé des milliards de bénéfices dont elles ont fait profiter leurs actionnaires et leurs dirigeants.

Le groupe UnitedHealth, dont le président Andrew Witty a touché 23 millions de dollars en 2023, a déployé des efforts considérables pour refuser les soins aux personnes âgées en recourant entre autres à l’intelligence artificielle[5] pour décrédibiliser les justifications de demandes de soins des médecins et en versant secrètement des milliers de dollars de bonus aux maisons de retraite pour les inciter à réduire les transferts hospitaliers des résidents malades.

La frustration des malades et de leurs familles est telle qu’elle a motivé l’assassinat de son PDG Brian Thompson en décembre 2024 ainsi que l’a affirmé son auteur Luigi Mangione.  Il a décrit le Système de santé aux États-Unis comme « une structure corrompue » qui a obtenu des avantages au détriment de la souffrance des gens » Il mentionne « divers cas de personnes qui sont décédé du manque d’accès aux traitements médicaux. Il exprime aussi « sa haine envers les compagnies d’assurance de refuser l’aide à ceux qui ne peuvent payer ».

En France, plutôt que de permettre  rapidement à ceux qui en ont besoin d’accéder aux soins palliatifs, nos élus préfèrent les pousser au suicide assisté, tout en promettant d’augmenter les moyens en soins palliatifs.

L’attitude scandaleuse de ces mutuelles offusque le PR Philippe Juvin dans «Points de Vue» : Plutôt que de faire du militantisme avec mon argent, je dis aux mutuelles : remboursez déjà correctement les gens. Et allez-vous moins dépenser avec cette loi ? Oui, très clairement, alors restez au moins silencieuses».

Et de s’inquiéter du manque d’éthique de certains intervenants « La fin de vie est coûteuse et il est vrai que… des business vont se mettre en place. J’ai par exemple souhaité que, dans les hôpitaux à but lucratif, on ne pourrait pas réaliser l’euthanasie. Ils ont refusé« .

 

Une loi qui discrimine les pauvres en les incitant au suicide

En France, la sécu prend en charge 90% des dépenses de fin de vie, les 10% restants pèsent lourdement sur les pauvres de notre pays. Un coût qui peut pousser au suicide assisté les personnes les plus précaires qui refusent de représenter un poids financier pour leur entourage. Qui a envie de laisser une dette à sa famille pour financer ses derniers jours ?

« Le droit à une fin de vie libre et choisie » engendrera à terme pour les plus faibles une nouvelle peur, celle d’être euthanasié, et une nouvelle honte, celle de s’attarder.

Une étude canadienne de 2019 a révélé ainsi que 58% des demandes d’euthanasie proviennent de personnes à faible revenu. Les personnes n’ayant pas les moyens de se payer des soins ou une assistance médicale choisissent l’aide à mourir pour ne pas laisser de dettes à leur famille.

Mais les très riches devraient aussi s’inquiéter des dérives possibles de cette loi. Les journaux nous révèlent lors de gros héritages les appétits parfois incontrôlés des héritiers qui veulent éviter que leur parent dilapide ce qu’ils considèrent déjà comme leur appartenant. Jusqu’ici ils se contentaient de demander la mise sous tutelle de leur aïeul diminué ; demain avec cette loi facilitant « le suicide assisté » s’ils sont désignés personne de confiance, ils pourraient être tentés de précipiter l’héritage…

 

L’expérience d’un chirurgien cancérologue

Chirurgien cancérologue pendant plus de 35 ans, j’ai malheureusement trop souvent été confronté aux difficultés de la fin de vie de certains patients.

Lorsque la situation médicale paraît irréversible, les douleurs et la peur de la mort submergent souvent les malades et peuvent leur faire envisager le suicide.

Mais lorsqu’ils se sentent accompagnés et compris et que les médicaments soulagent leurs douleurs, la résignation s’estompe dans plus de 99% des cas.

Dans son rêve éperdu de toute puissance éternelle c’est moins la mort qui inquiète les bobos autocentrés que de tomber dans une « dépendance » qui l’humilierait à ses propres yeux. Le dégoût éprouvé à l’égard des corps déchus qu’il juge indignes, et auxquels il ne veut en aucun cas ressembler stimule les revendications permanentes du « choix de sa fin de vie ». L’euthanasie et le suicide assisté sont exceptionnellement une revendication de malades.

Ce sont avant tout les personnes en bonne santé, effrayées par le risque de déchéance qui veulent le conjurer par l’euthanasie. Le suicide est pourtant  depuis longtemps autorisé en France et les techniques en sont largement disponibles dans des livres et sur internet. Est-ce leur ignorance ou leur fainéantise qui les pousse à réclamer une loi qui transformerait les médecins en bourreaux potentiels rompant ainsi définitivement la confiance indispensable entre malades et leur médecin.

Durant un exercice de plus de trois décennies en cancérologie et plus d’un millier de patients je n’ai rencontré que deux malades qui ont persisté dans leur volonté d’euthanasie. Avec le PR Léon Schwarzenberg,[6] nous avons accédé à leurs demandes en augmentant sans compter leurs doses de morphine car leurs décisions étaient mûrement discutées, réfléchies et motivées. En le faisant nous avons respecté notre serment d’Hippocrate qui stipule que « le rôle du médecin est de sauver la vie par tous les moyens, mais lorsqu’il ne le peut plus il doit aider son malade à ne plus souffrir ». A cette époque, par cet acte nous étions passibles des tribunaux, mais Léon Schwarzenberg qui se méfiait d’une loi qui pourrait banaliser l’euthanasie et autoriser bien des dérives militait pour que les médecins restent responsables de leurs actes en toutes circonstances.

La loi Léonetti a légalisé notre attitude d’alors en remettant le curseur de la décision du côté des patients, du moins au stade terminal d’une maladie incurable. Mais en pratique, la décision reste chez le médecin, car c’est à lui qu’il revient d’agir si le patient le lui demande. Mais s’il refuse, le patient peut à tout moment changer de médecin.

En conclusion

Chaque être humain a besoin de savoir que la société n’exclut personne comme les médias nous le rappellent en permanence pour les minorités visibles. Alors pourquoi exclure plus de la moitié des plus souffrants, des « sans dents » des services de soins palliatifs faute d’argent ?  Le film « Intouchable » témoigne qu’il aurait été inhumain de prendre la désespérance du tétraplégique au mot.

Il est profondément inhumain et indécent de nier la valeur la vie d’un handicapé ou d’une personne dépendante, ou des derniers mois de la vie. L’injonction sociale de rester jeune, beau, fort, présentable, bien portant (et riche ?) engendre un scandaleux mépris pour la faiblesse et la dépendance, et pousse trop de personnes à vouloir précipiter la fin des plus faibles.

L’interdit de tuer constitue la condition première de la solidarité authentique. Il nous protège de l’arbitraire. Il laisse toute sa place au soin. Il manifeste aux plus vulnérables que leur vie a du prix, jusqu’à son terme. Ce n’est qu’en garantissant une place de choix et des soins appropriés aux plus fragiles et souffrants de ses membres que la société reste civilisée.

Le professeur d’éthique médicale Emmanuel Hirsch rappelle à juste titre : « notre vigilance collective devrait concerner les personnes que nous abandonnons en fin de vie et qui parfois revendiquent le droit à la mort faute d’être reconnues dans la plénitude de leur droit à la vie ».

Les hommes ne méritent-ils pas au moins autant de compassion que les bébés baleine ou les phoques ?

Mais Charles Sannat constate « Quand l’État ne peut plus vous soigner, il vous propose de mourir. »

Bienvenue dans l’économie moderne : 150 milliards pour les intérêts de la dette, plus rien pour renforcer les soins palliatifs. L’euthanasie est un choix… budgétaire. Ce n’est pas une politique de santé. [7]

 

bibliographie

[1] , en valeur actualisée pour 2025 https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC2838161/

[2] Felder S, Meier M, Schmitt H. Health care expenditure in the last months of life. J Health Econ. 2000 Sep;19(5):679-95. doi: 10.1016/s0167-6296(00)00039-4. PMID: 11184799.

[3] IGAS, RAPPORT N°2016-064R https://www.igas.gouv.fr/sites/igas/files/files-spip/pdf/2016-064R_.pdf

[4] https://www.ahbl.ca/truchon-v-procureur-general-du-canada-superior-court-of-quebec-finds-limiting-access-to-medical-assistance-in-dying-maid-to-end-of-life-unconstitutional/

[5] https://neuron.expert/news/murdered-insurance-ceo-had-deployed-an-ai-to-automatically-deny-benefits-for-sick-people/9708/fr/

[6] Service du PR Georges Mathé   hôpital Villejuif Paul Brousse  Val de marne

 

[7] pic.x.com/Ch1ag8iTAb

 

France — Pourquoi le gouvernement pousse-t-il à l’euthanasie ?

15/09/2022 (2022-09-15)

Une nouvelle loi sur l’euthanasie ? Pourquoi faire ?

Par Nicole Delépine

Chômage, retraites, ouverture des mines de charbon ? Tant de sujets qui dérangent et que le décès de la reine Élisabeth II ne pourra pas masquer éternellement. Alors parlons d’autre chose en relançant un sujet qui clive facilement si on sait le présenter astucieusement. Technique classique, mais très utilisée depuis cinq ans au moins.

L’euthanasie sans consentement a été quasiment légalisée de fait par le duo Veran Philipe en 2020.1

Avons-nous déjà effacé de nos mémoires ces dix mille personnes disparues de nos vies sans un au revoir, via le Rivotril imposé par la main de robots obéissants, complices et victimes à la fois ? Ils osent nous reparler d’euthanasie !

Une nouvelle fois, le marronnier réapparaît, alors que le système de santé s’écroule, que les urgences sont fermées au moins la nuit dans certaines villes, dont certaines importantes, que des soignants sont suspendus, sans salaire, que les suicides se multiplient, que les Français s’inquiètent du froid de l’hiver, et de la pénurie alimentaire, ou de la guerre en Ukraine ou en Arménie, une nouvelle fois on ressort le sujet de la fin de vie.

Marronnier cache-sexe, combien de lois sur ce sujet en moins de 20 ans ? Facile d’émouvoir, facile de rallier tous ceux qui ont vu souffrir des proches, tous ceux qui s’imaginent savoir ce qu’ils voudraient ou voudront, alors qu’ils sont encore en bonne santé. N’oubliez jamais que vous ne saurez jamais d’avance ce que vous ressentirez quand votre heure approchera vraiment.

Comment oser parler de l’euthanasie après le décret Philipe-Veran de mars 2020 qui a entraîné près de 10 000 décès de vieillards et personnes âgées présents dans les EHPAD ou en hospitalisation à domicile non demandé par les victimes ni par leurs proches, sans oublier certains handicapés jeunes auxquels on avait enlevé leur bouteille d’oxygène et de surcroît ces « euthanasiés » d’office ont été privés d’adieux à leurs proches ? Peut-on oublier l’horreur inhumaine ?

Après le refus de trop nombreux médecins d’aller examiner à domicile les patients suspects de covid, et leur refus trop fréquent de leur prescrire autre chose que du doliprane, après l’injection mortelle de Rivotril à trop de patients abandonnés, et à l’extorsion du consentement à une injection expérimentale à répétition, comment peut-on imaginer qu’un malade puisse faire confiance aux médecins ? Une telle trahison trop répandue de leur serment d’Hippocrate a brisé la confiance des malades envers les médecins.

Les autorités veulent utiliser l’euthanasie pour détourner la conversation et faire oublier les nombreux sujets qui fâchent (réforme des retraites, réforme de l’assurance chômage, rationnements voulus par nos gouvernants qui ont saboté le nucléaire pour récupérer les vois des verts et imposé des sanctions contre la Russie pour faire plaisir à l’OTAN et à Ursula) ont-elles pensé à l’effet boomerang si suffisamment de personnes rappellent ces meurtres prémédités de nos vieillards, sur circulaire puis décret envoyé aux médecins de garde fin mars 2020 ? Et comment oublier aussi les nombreuses euthanasies de petits patients cancéreux en fin de parcours depuis les années deux mille, sans grande médiatisation ni discussion  ? Comment faire comme si tout cela n’avait pas existé ?

Qui pourra donner un droit de vie ou de mort à la gent médicale après ce déshonneur collectif qui sévit depuis deux et demi sous la crise covid et qui a pour très longtemps élevé un mur de méfiance, voire de défiance entre patient et médecin, même avec ceux qui ont été fidèles, car comment faire la différence a priori ?

Fin de vie : le Comité d’éthique juge possible une « aide active à mourir » (orange.fr)2

13 septembre 2022

Le Comité d’éthique s’était jusqu’alors s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

« Après 20 années de lois et débats en France sur la fin de vie, le Comité d’éthique a rendu mardi 13 septembre son avis sur ce sujet difficile. “Si une nouvelle loi sur la fin de vie devait être discutée en France, il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir” », a déclaré lors d’une conférence de presse Alain Claeys, l’un des rapporteurs de cet avis. Cependant, « cette évolution supposerait certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger », a immédiatement tempéré le membre du CCNE, dont le rôle est purement consultatif. (..)
Dans la foulée, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d’un possible nouveau « cadre légal » d’ici la fin 2023.

Une convention citoyenne, organisée par le Conseil économique, social et environnemental, sera « constituée dès octobre » et rendra ses conclusions en mars, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Des débats seront aussi organisés dans les territoires « afin d’aller vers tous les citoyens » et le gouvernement engagera un « travail concerté et transpartisan » avec les parlementaires, a ajouté la présidence.

L’avis du CCNE constitue donc une première étape vers une telle évolution, même si l’institution l’assortit de nombreuses prévenances. Le comité estime ainsi qu’une nouvelle loi ne saurait uniquement se concentrer sur le sujet de l’euthanasie ou de l’aide active à mourir. « On ne comprendrait pas une loi uniquement axée sur ce sujet, car aujourd’hui on sait très bien qu’il y a des situations inacceptables sur (la mise en œuvre des) soins palliatifs », a déclaré M. Claeys. Le comité plaide donc aussi pour accélérer les efforts en faveur des soins palliatifs, une position qu’il avait déjà tenue dans de précédents avis.

Il marque toutefois une rupture avec ses positions passées en jugeant possible d’introduire dans la loi une aide active à mourir. Jusqu’alors, il s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté. Désormais, le Comité accepte d’établir un cadre éthique pour envisager de légaliser de telles mesures.Une éventuelle « assistance au suicide doit accompagner la volonté de la personne », mais il « faut s’assurer que cette demande soit ferme, éclairée, constante et motivée », a expliqué Régis Aubry, autre rapporteur de l’avis.

La position du Comité n’apparaît néanmoins pas unanime : certains de ses membres ont émis des réserves quant à la mise en place d’une aide active à mourir. « Cet avis a fait débat au sein du CCNE comme je suppose dans la société française », a admis M. Claeys. »

Nous avons en tant que cancérologue, pédiatre et coll. longuement réfléchi à ce difficile sujet qui ne devrait pas être jeté en pâture à des fins politiciennes en quelques mois pour masquer d’autres réformes majeures comme celle des retraites ou de l’assurance chômage.

Le dilemme reste identique aux réflexions que nous publiions en 2013.

D’un côté des familles sincères et démunies qui ont vu souffrir leurs proches sans réponse à leur demande de fin de cette vie qu’ils ne supportaient plus, sans l’aide expérimentée d’un médecin dans le secret et l’intimité du cabinet, comme depuis toujours avant cette période de judiciarisation délirante de la médecine.

De l’autre, tous ceux qui instrumentalisent le profond drame qui se joue parfois pour en faire un argument politique et rameuter quelques voix tout en diminuant le prix des retraites, en diminuant la durée des séjours hospitaliers coûteux et en libérant des lits d’hôpitaux devenus si rares depuis que nos gouvernants sabotent l’hôpital trop coûteux à leur goût.

Déjà en 1993 beaucoup d’euthanasies n’étaient pas pratiquées à la demande explicite du patient. Voici ce que j’écrivais 3:

« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined.

Toutes les questions concernant la fin de vie ne sont pas solubles dans celles relatives à l’euthanasie, loin s’en faut »

Douleur, compassion, liberté de choix du patient, dignité, respect de la volonté de l’autre (qui sera moi demain)… Tous ces bons sentiments sonnent bien et pourraient conduire à un consensus extorqué pour légaliser l’euthanasie comme si elle ne l’était pas déjà tolérée en pratique.

On nous dira que c’est pour avaliser ce qui se passe dans l’ombre et éviter les risques pour les bonnes âmes qui s’y livrent dans la nuit de l’hôpital… Justement lorsqu’on « aide » quelqu’un à mourir, ce doit être un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre.

Il ne faut pas banaliser le fait de « tuer » dans notre société, car achever un mourant est bien « tuer ». Si on franchit la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont menacées. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces « sous hommes » déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, des infirmes voire à l’extermination de catégories gênantes, bref, au fascisme qui rode toujours » ceci fut écrit en 1993. La preuve de la déshumanisation de notre société s’est affichée avec l’interdiction de soigner les malades discriminés sur leur âge et leur handicap, et pour tous l’interdiction d’utiliser les médicaments peu chers et efficaces comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine et antibiotiques. Et pour tous aussi l’exigence d’injections expérimentales d’une substance génique dont les effets toxiques étaient prévisibles et maintenant démontrés. Et vous confieriez votre vie à une corporation médicale, pharmaceutique, soignante (qui a injecté le poison) et qui a failli largement et longuement… Encore aujourd’hui on refuse au patient de l’Ivermectine. Et certains confrères dénoncent le collègue qui soigne à l’ordre qui le poursuit alors qu’il n’a pas poursuivi les médecins de plateau qui nous pas déclaré leurs liens d’intérêt comme la loi anticorruption l’exige…

Encore aujourd’hui des médecins et soignants sont interdits de travail et de RSA ou chômage pour désobéissance et aucune grève générale des soignants qui réglerait le problème en quelques jours n’éclate même un an plus tard, alors que le mythe de l’efficacité du pseudovax a explosé. ET VOUS FERIEZ CONFIANCE ?

Déjà trop d’euthanasies en France la mort précipitée dans un cas sur deux ! Elle concerne principalement les malades souffrant de cancer. Ce nombre important de fins de vie « accélérées » dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle. Les gouvernements et en miroir les soignants voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : « cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue » (et la leur ?). Ou bien « pourquoi réanimer cette enfant handicapée ? » (Entendu hier : ce sont des faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ? On utilise la souffrance des familles pour les amener à prendre la décision qu’ont choisie les médecins en leur faisant croire que c’est eux qui la prennent. Perversion, peur des responsabilités ? On fait croire à une famille qu’un patient jeune doit être amputé pour se sortir d’un épisode infectieux qui met sa vie en jeu (sans l’avis de son orthopédiste référent qui le suit depuis 13 ans). On le dit à la jeune fille intubée, ventilée qui fait comprendre que dans ces conditions il faut abréger sa vie… De quel droit imposer des souffrances psychologiques de ce type à une adolescente et à sa famille. Est-ce là le monde médical dont nous rêvions quand nous avons choisi les études de médecine ?

Ne faut-il pas chercher d’autres explications à cette véritable mise en condition pour légaliser l’euthanasie après avoir mis en exergue les soins palliatifs en les opposant de fait aux soins curatifs qu’ils ont fini par écourter même lorsqu’il existe encore des possibilités de traitement potentiellement curatif ?

L’argument pour légaliser l’euthanasie est le même qu’on entendait il y a quelques années pour développer les soins palliatifs de façon autonome. Car pallier la douleur des gens avait toujours fait partie du travail des cancérologues en combinaison avec les soins à visée curatrice. Les isoler comme une entité à part revenait à faire admettre l’arrêt brutal des soins curatifs. Or si ces soins palliatifs ont été développés, le traitement de la douleur a été contrôlé, chacun sait maintenant dans le milieu du cancer traiter la douleur, même s’il reste parfois des situations difficiles (par exemple les douleurs neurologiques peu sensibles aux morphiniques). Dans les situations résistantes à la morphine et ses dérivés d’autres médicaments sont utiles (Laroxyl, Rivotril, Neurontin etc..) et à la limite la sédation (diminuer la vigilance et endormir le patient par des anesthésiques) est possible et utilisée de façon fréquente et ne doit pas signifier euthanasie. Cependant le patient doit avoir le choix et être informé : celui-ci préfère parfois tolérer une certaine douleur plutôt que de perdre contact avec la réalité et ses proches. Quand on souffre, c’est qu’on est vivant et certains le réclament haut et fort malgré la mode ambiante.

Alors pourquoi ces campagnes depuis la fin des années 1990 pour mettre en avant les soins palliatifs et les mettre en concurrence avec le traitement du cancer par exemple ? On avait vite compris à l’époque que la morphine coûte quelques euros et la chimiothérapie des centaines. Maintenant, comme si cela ne suffisait pas de ne plus soigner les gens pour leur pathologie, mais seulement les « accompagner », la bataille de l’euthanasie commence…

Des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivent peut-être certains de ses promoteurs. Les soins palliatifs seraient encore trop coûteux. Les hôpitaux seraient « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher. Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaires qui ne veulent pas avouer ses raisons profondes à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion ambiant.

La mise à mal du système de santé depuis les années 1990 avec les ARS, les SROS, les différentes réformes et plans successifs (plan cancer, plan hôpital 2003-2007, et finalement la loi Hôpital patients santé territoire de 2009 dite HPST qui achève la casse de l’hôpital et la mainmise des gestionnaires pour ériger l’hôpital-entreprise).

Quant a commencé la grande vague de médiatisation pour la diminution « nécessaire » des dépenses de santé vers les années 1995 pour soi-disant « sauver » la sécurité sociale (dont il s’agissait de fait de préparer la privatisation pour rendre à la Bourse les milliards d’euros qui y échappent encore), les fusions d’hôpitaux, les fermetures des petites maternités et des hôpitaux de proximité ainsi que la fermeture de milliers de lits de psychiatrie ont modifié radicalement le paysage du système de santé.

Le coût pour la Sécurité sociale des six derniers mois de vie

Les analyses publiées pour l’établissement du SROS en 1995 (schéma régional d’organisation sanitaire) ont rapidement montré que les dépenses de santé d’un patient pendant ses six derniers mois de vie équivalaient aux sommes qu’il avait consommées dans le reste de sa vie.

Quoi de plus simple que d’imaginer « raccourcir » ces six mois de vie par les soins palliatifs d’abord et l’arrêt des traitements coûteux de chimiothérapie au prétexte d’obstination déraisonnable puis l’euthanasie passive ou active, mais toujours discrète inavouée, innommée ou innommable. On préfère la notion d’aide, de sédation un peu poussée qui raccourcira la vie mais « pour le bien du patient ». La loi Léonetti a encadré ces pratiques en les dégageant du risque médicolégal. Cela devrait être bien suffisant vu déjà les dégâts en termes d’autorisation que se donnent les équipes médicales sur la vie et la mort des malades. L’image de Dieu personnifié n’est jamais loin du médecin et la différence bien connue entre un médecin et dieu est que Dieu ne se prend pas pour un médecin.

Effets pervers d’une loi bien équilibrée dans les textes, mais dont l’application dépasse déjà ses buts. Les équipes se réunissent et se croient légitimes pour décider de la vie du patient, de la sédation qu’il nécessite pour pallier sa douleur. De fait c’est à lui de décider, mais à personne d’autre. Et l’on connaît maintenant la grande infériorité et l’incohérence des décisions prises en collectivité [6], l’abus de faiblesse des équipes médicales sur les familles auxquelles elles font accepter la décision du staff qui passe pour motivée, objective et raisonnable. Notre vie ne tient qu’à un fil surtout en réanimation ou en oncologie. Vous avez intérêt à avoir comme famille et/ou personne de confiance des gens non influençables qui vous aiment et n’attendent pas l’héritage.

Et puis la Tarification à l’activité s’en est mêlée (célèbre T2A).

Mis en place dans les hôpitaux progressivement depuis le début du nouveau siècle, il s’avéra rapidement que seuls les « actes » payaient (pose de cathéter central, fibroscopie, biopsie, ponction, etc., interventions évidemment).. Règne et dogme du quantitatif, cette tentative a priori saine de payer les hôpitaux en fonction du travail fourni réellement eut rapidement ses effets pervers et fut détournée de ses objectifs.

Il apparut vite que toutes les activités humaines auprès du patient n’étaient pas « valorisées ». La toilette d’un malade devait se faire rapidement, plus question de passer du temps avec lui ni de bavarder, de l’écouter, le consoler, le cajoler. Fini l’infirmière autorisée à nurser son patient devenu client. Quant aux médecins vissés sur leur siège devant l’ordinateur pour récupérer les protocoles à appliquer à la maladie qu’ils devaient traiter, ils oubliaient trop souvent que cette maladie survenait chez un être humain à prendre en charge globalement.

Ainsi malgré la rentabilité exigée de plus en plus du personnel, il fallut réduire la durée des séjours « en court séjour » habituel et en soins palliatifs. Ils devinrent non rentables, pas plus qu’en long séjour ou en maison de retraite médicalisée. Il fallut « raccourcir » la durée des hospitalisations en soins palliatifs aussi et on m’expliqua clairement quand je me renseignais pour un proche qu’au-delà de douze jours le malade devait être sorti… Retour à domicile ? Parfois exceptionnellement. Sinon… Nombre d’entre eux probablement réclameraient l’euthanasie avant qu’on ne les mette franchement à la porte. Ils sauraient se tenir et s’effacer à temps. On tournerait autour d’eux et de leurs familles leur demandant de trouver un autre point de chute… Ils seraient conditionnés et surtout se sentiraient de trop, gênants, pesant sur la société et leurs proches… Même dans les services d’oncologie pédiatrique, des adolescents en soins entendent « qu’ils creusent le trou de la sécu »Mais personne n’avoue jamais avoir prononcé une parole pareille…

Alors que signifie une demande d’euthanasie si tant est qu’elle existe, sinon une sensation d’être un poids pour la société ou/et sa famille. Une société digne de ce nom traite mieux ses malades, ses parents, ses enfants, et ne les pousse pas au suicide, au nom de la compassion et de la dignité.

Un exemple : en service d’oncologie de court séjour à l’hôpital public une journée d’hospitalisation avec comme diagnostic principal ; soins palliatifs (Z515) rapporte à l’hôpital environ 1400 euros payés par la sécurité sociale ; deux jours environ 2400, de quatre à douze jours de l’ordre de 4400 euros. Toute journée supplémentaire ne sera payée que 200 euros. Il vaudra mieux « libérer le lit » rapidement et y traiter un patient, ou plutôt une pathologie, plus rentable comme une septicémie chez un malade en aplasie (trop peu de globules blancs) où 5 jours rapporteront plus de dix mille euros à l’hôpital. Et étant donné la pression des gestionnaires médecins et administratifs qui nous donnent des objectifs financiers d’activité à remplir… le sort du malheureux malade est oublié. Parfois les soignants essaient de prolonger le séjour possible en prescrivant quelques actes qui le rentabiliseront et permettront de s’autoriser à le garder un peu, telle une pose de cathéter central chez un sujet cachectique par ailleurs en arrêt de soins. Quid de sa souffrance au bloc, dans les couloirs sur le brancard ? Celui-là va vite demander qu’on en finisse. On n’est pas à une contradiction près dans les services. On fait comme on peut. Pour la défense des soignants au centre de ce cercle infernal, soulignons que les distorsions psychiques liées aux injonctions paradoxales deviennent permanentes et causent de grandes souffrances qui mènent souvent au suicide des médecins et cadres, à de nombreuses dépressions chez les soignants et à l’abandon de la profession.

En résumé comme l’écrivait le professeur Lucien Israël dans « la Vie jusqu’au bout », la demande d’euthanasie est rare, exceptionnelle même chez les patients adultes et âgés gravement malades, mais correctement pris en charge. Elle correspond le plus souvent à une dépression profonde en rapport avec la perte de l’estime de soi liée à la façon dont vous êtes traité. Des couches à l’arrivée du malade avant même de savoir s’il est continent, économiseront du temps soignant, mais transformeront la personne âgée valide en incontinent, plus ou moins confus (les somnifères de la nuit sans modération) en quelques jours. La honte effacera l’envie de vivre.

Puisque notre société marchande rêve d’indicateurs, elle pourrait prendre comme indice de la maltraitance dans nos hôpitaux le nombre de demandes véritables d’euthanasie.

Au-delà du caractère transgressif du tabou de tuer qui contribuerait à déstabiliser un peu plus une société psychologiquement fragile et à la faire basculer subrepticement dans la barbarie, il faut que les futurs patients (nous tous) se rendent compte des dangers de donner quitus à tous ceux qui pratiqueraient l’euthanasie à la demande. Vous connaissez tous l’état de faiblesse d’un malade couché dans son lit face au médecin debout, fier et droit dans ses bottes pleines de certitudes. La fragilité de leurs familles effondrées par la maladie (pour ceux qui aiment le condamné) désireuses de faire cesser les souffrances de leur proche et encore plus les leurs ou, dans le cas contraire, pressés d’être débarrassés du fardeau et éventuellement de récupérer l’héritage, complètent le tableau. Pas d’angélisme, pas de garde-fou possible. Et ne parlez pas de procédures. Aucun papier ne peut protéger les malades même pas d’eux-mêmes, car les intentions affichées quelques mois ou semaines plutôt étaient des paroles de bien portants et en tous cas pas de mourants. Au seuil de la mort, seule la famille, parfois de bonne foi, exige que l’on respecte les « directives anticipées ». La plupart des mourants souhaiteraient qu’elles soient perdues. Certes on m’opposera tel ou tel rare cas, je ne le nie pas. Chaque patient, chaque situation est différente, mais dans les cas exceptionnels, le dialogue singulier médecin — patient permet de résoudre le dilemme dans le secret du cabinet et en assumant ses responsabilités comme cela a toujours été le cas.

Les situations impossibles et insupportables médiatisées largement sont des constructions politiques ou sociétales utilisant des personnes en souffrance. Leur cas particulier aurait dû et pu être résolu par leurs médecins personnels comme d’autres le sont et le furent dans le silence médiatique depuis toujours. Rien à voir avec une loi qui banaliserait l’acte de tuer et qui favoriserait toutes les dérives médicales familiales, politiques.

L’euthanasie peut être un business aussi comme l’est déjà en Suisse l’assistance au suicide dont le coût est d’au moins 10 000 euros pour le séjour fatal de trois jours. Avant même qu’elle ne soit légalisée, trop de patients meurent sédatés, donc inconscients alors que ces moments riches sont souvent l’occasion de relations irremplaçables entre parents, enfants, d’échanges forts de confidences, de révélations de secrets de famille quand ils ne sont pas volés par l’Hypnovel. De quels droits les en priver, sans leur consentement ? Combien de parents révoltés d’avoir trouvé leur enfant sédaté qui ne s’est jamais réveillé à leur retour auprès d’eux après une absence de quelques minutes à leur chevet. Ils se sentent privés à jamais d’un dernier échange avec leur malade. De quel droit ?

Je ne prétends pas détenir la vérité sur ce difficile sujet, car il n’en existe pas une seule ; chaque malade est unique, chaque maladie est différente, chaque environnement familial aussi, comme chaque demande d’euthanasie. Ma contribution se borne à faire remarquer plusieurs choses à verser au débat indispensable avant toute législation dangereuse en soi. Les soins coûtent chers et les politiques ont intérêt objectif à raccourcir les hospitalisations et diminuer la masse de personnes qui nécessiteront des soins à domicile prolongés. Le vieillissement de la population pose le problème en termes clairs : augmentation de la dépendance et de son coût. Faut-il le résoudre par l’absurde (supprimer les dépenses en supprimant les malades) ?

L’euthanasie a été établie comme loi par Hitler dans le cadre de la suppression des handicapés et de l’eugénisme régnant (Action T4)4. Cet antécédent doit nous faire réfléchir.

La loi Léonetti a déjà abouti malgré elle à la multiplication des euthanasies selon l’Institut national d’études démographiques (Ined), pratiquées en France sans l’accord ni la volonté du patient comme le cite le rapport Sicard de 20125, faut-il aller plus loin ? Le minimum serait d’éviter d’utiliser ce sujet à des fins politiciennes. Il est trop facile de manipuler les foules à l’évocation de la mort.

Je citerai, en conseillant sa lecture, le rapport sur la fin de vie de 20116. Il présente une série d’observations à inscrire dans la durée. Les analyses qui y figurent devront être lues dans leur évolution, année après année, pour mieux réaliser l’ampleur de l’évolution professionnelle, culturelle et sociétale autour de ces questions essentielles pour notre démocratie. Il est en effet indispensable pour une démocratie, et ceci particulièrement dans une période de grandes contraintes économiques, de savoir réaliser un « arrêt sur image » pour réfléchir collectivement sur la valeur et le sens de la vie humaine (la vie individuelle, mais aussi la vie collective) de manière à toujours garantir le respect des personnes les plus vulnérables. Arrêt sur image indispensable. »

« Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification »

Et réfléchissons aussi à la position de M Houellebecq en 2021 lors d’une xième discussion au parlement pour étendre la loi Leonetti.7

Michel Houellebecq fait clairement partie des opposants à ce projet de loi. « Personne n’a envie de mourir », expose-t-il dans une lettre publiée par Le Figaro. « Personne n’a envie de souffrir », non plus. Mais, surtout , « on peut éliminer la souffrance physique », ce qui, selon l’écrivain, vient clore le débat. Sur ce point, Michel Houellebecq justifie : « Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l’hypnose ; demeure peu utilisée en France. »

« La supposée méconnaissance de ces sujets par le grand public (qui plébiscite le droit à l’euthanasie, selon les dernières études) provoque, considère-t-il, “une polarisation caricaturale du débat, réduit à la question Préférez-vous qu’on vous aide à mourir ou passer le restant de vos jours dans des souffrances épouvantables ?” Souffrances surmontables, donc, selon lui, par la morphine et l’hypnose, notamment. Soulignant l’utilisation récurrente des termes de “compassion” et de “dignité” par les défenseurs du projet, Houellebecq écrit : “Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification à un point tel qu’ils ne devraient même plus avoir le droit de les prononcer.”

Un pays qui légalise l’euthanasie “perd, à mes yeux, tout droit au respect” (…) »

Alors que dire aujourd’hui dans une société de plus en plus totalitaire et de moins en moins humanisée ? Feront-ils leurs directives anticipées dans une télécabine de supermarché ?

Mon souci n’est pas le principe pour les situations de souffrances insurmontables et où les vrais médecins dans le secret du cabinet ont toujours pu ou su faire le nécessaire (le médecin de campagne était plus pragmatique…).

Le sujet est celui d’une loi qui va permettre tous les excès au nom de la liberté qui ne sera que celle des accompagnants et pire des docteurs qui comme avec le Rivotril n’auront aucun scrupule pour le grand-père riche qui fatigue ni pour le handicapé jeune dans sa chaise roulante qui encombre un lit…

De toute façon c’était déjà la pratique trop courante dans beaucoup d’hôpitaux et ce ne pourra que l’aggraver.

Nous l’avons vécu, vu en gériatrie dès les années 80, en oncologie pédiatrique et adulte, de plus en plus depuis les années 2000 avec des “protocoles” bien rodés au lit du malade en HAD bien avant le covid.

Je l’ai tant vu faire par les pédiatres “modernes” qui depuis 2002 pratiquaient des euthanasies chez des enfants déclarés incurables par eux et pas forcément en réalité (on en a remis en forme !! [voir mon livre de 2000 “neuf petits lits au fond du couloir”]) et sans évidemment l’avis du patient. Des parents furent intarissables sur le sujet 8 après avoir vécu les propositions des pédiatres “d’aider leur enfant”.

J’avais ouvert le livre par l’histoire d’une jeune fille adressée en chirurgie et finalement euthanasiée par les anesthésistes en accord avec la mère sous prétexte que la vie à venir ne serait pas sympathique [problème d’une paralysie des membres chez une adolescente de 17 ans]. Doit-on tuer tous les paraplégiques sans leur avis ? La Maman l’aimait, et ne s’en est jamais remise.

Le premier danger des soins palliatifs est l’abandon du traitement curatif possible, mais méconnu ou méprisé

Un petit gars de dix ans avec une seule métastase mal située sur la carène ; l’intubation permet à la radio de thorax de redevenir normale, mais le chirurgien appelé par le réanimateur dit que cette localisation est difficile et qu’il ne pourra pas enlever la tumeur. Le réanimateur débranche la machine, l’enfant décède ni son père ni moi-même en réunion dans un autre hôpital [avant le temps du portable] n’auront eu notre mot à dire ni pu lui dire au revoir…

Dans des circonstances comparables, un chirurgien thoracique a opéré une jeune fille en imposant une pneumonectomie sur poumon normal : elle a vécu 25 ans de plus et mis au monde un garçon. Elle est décédée d’une infection pulmonaire…

La notion d’incurabilité est très incertaine…

Combien de patients déclarés inopérables sans avoir vu de chirurgien ? Il faut le chercher… Je dis souvent qu’il y a très peu de malades inopérables et seulement des malades pour lesquels on n’a pas trouvé le chirurgien adéquat pour cette localisation, pour ce type d’intervention… Il faut le chercher parfois à l’étranger…

Pas de chirurgie possible => palliatif
Chirurgie réalisable => curatif

La nuance est capitale et ne dépend que de la vision d’hommes plus ou moins compétents et tenaces. Bien d’autres exemples alimenteraient des volumes entiers.

ALORS POUR L’EUTHANASIE LÉGALISÉE PAR UNE LOI

Si vous trouvez une solution compatible avec ce dilemme, véritable liberté versus abus de pouvoir, je suis preneuse… attention aux dérives surtout en ce monde pré totalitaire

J’ai été formée par le PR Leon Schwartzenberg à Villejuif, dans les années 80, qui défendait et pratiquait l’euthanasie à la demande éclairée de ses patients qu’il connaissait très bien. Il disait qu’il se mettait en avant pour protéger les docteurs ou familles qui seraient poursuivies si elles avaient agi en conscience, mais qu’il ne fallait en aucun cas légiférer ! J’ai aussi eu le privilège d’être formée par Lucien Israël, le premier cancérologue à se battre chez les patients confrontés aux cancers du poumon… Lui aussi était très vigilant sur ce qu’une loi générerait.

Donnez-nous la solution… Quant aux “directives anticipées, ‘ce ne sont que des protections juridiques pour l’hôpital ou le médecin, et des discours de bien portants dont, je vous l’assure, beaucoup ne les reconnaissent plus quand l’heure arrive… Prudence !

Écoutez pour conclure le discret professeur d’éthique médicale à la faculté parisienne, le 13 SEPT 2022 :

Emmanuel Hirsch : « L’acte d’euthanasie est un meurtre »

Le professeur d’éthique médicale université, Paris-Saclay, Emmanuel Hirsch, dans l’émission Morandini Live : « Il ne faut pas légiférer ou banaliser l’acte d’euthanasie qui est un meurtre ».

Tout est dit !

Dissimuler le meurtre sous des arguments médicaux9

« Faut-il désormais légaliser l’euthanasie — l’acte de mort sous forme d’injection létale exécuté par un médecin — et estimer que nous serons alors parvenus au terme d’un parcours législatif ? Notre confrontation personnelle à la mort sera-t-elle enfin apaisée et digne des valeurs de notre démocratie ? Pourrons-nous affirmer que nous aurons instauré une méthode du ‘bien mourir’ là où les conditions du ‘mal mourir’ hantaient notre conscience collective, sans avoir la lucidité de reconnaître que, face à la maladie grave ou à un handicap qui altère l’autonomie, c’est le sentiment de ‘mort sociale’ qui incite bien souvent à préférer anticiper la mort plutôt qu’à poursuivre une vie ou une survie indigne d’être vécue ? »


1 Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen

2 Les membres sont désignés par le président de la République de même que son président. ils ne représentent donc pas la profession médicale soumise au dilemme de l’euthanasie.

3 Publication sur Économie Matin — 2013 :  | Publication sur le site du média :
L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé Nicole Delépine

4 Nazisme : Aktion T4, la mise à mort des « inutiles »
https://www.geo.fr/voyage/nazisme-aktion-t4-la-mise-a-mort-des-inutiles-161366

5 Rapport Sicard — Penser solidairement la fin de vie
https://ethique.unistra.fr/master-ethique/ressources-documentaires/ressources-en-ligne/rapport-sicard-penser-solidairement-la-fin-de-vie/

6 Observatoire national de la fin de vie : rapport 2011 — Fin de vie : un premier état des lieux
https://www.vie-publique.fr/rapport/32311-observatoire-national-de-la-fin-de-vie-rapport-2011-fin-de-vie-un

7 Le plaidoyer de Michel Houellebecq contre l’euthanasie — Le Point

8 Nicole Delepine — Soins palliatifs et oncopédiatrie

9 Fin de vie : « Légiférer sur l’euthanasie n’est pas une urgence politique » (lemonde.fr)

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

 

LE 10 MAI 2025

A l’occasion de la sortie du livre témoignage « du Cancer à la vie » en Mars 2025  aux Editions Marco Pietteur, des témoins anciens patients, des familles, des membres de l’équipe médicale  et paramédicale qui nous avaient suivis d’Hérold à Garches en passant par Robert Débré et Avicenne,  des amis de l’équipe et des patients ont pu se retrouver pour un amical goûter organisé par nos fidèles jumelles, comme lors de nos congrès jusqu’en 2014.

Ce fut un moment chaleureux comme à l’habitude permettant de tenter de faire comprendre ou sentir à ceux qui nous connaissaient moins comment ce service avait survécu, à travers les vicissitudes qui auguraient de la médecine totalitaire mise en place progressivement depuis les années 90 et qui a explosé aux yeux de tous avec la  plandémie Covid.

Le mot magique qui revint dans la bouche des témoins fut « le service était humain, nous étions et sommes encore une famille ! »  Il est vrai que des patients traités dans les années 89 avaient réussi à venir pour ces retrouvailles si importantes à nos coeurs (y compris par aller retour en avion de Béziers par exemple !)  et ce malgrè des grèves à la sncf et à air france et les embouteillages majeurs habituels de la capitale.

Merci à tous, ce fut magnifique, la plus belle récompense que l’on peut faire à vos médecins dont certains bien sûr étaient là aussi, fidèles au poste depuis plus de trente ans, malgré les harcèlements de l’administration.

la photographe qui a réalisé les photos du livre avait préparé quelques agrandissements très touchants. Nous la remercions.

 

241206_ couverture et quatrième du cancer à la vie  

 

 

 

 

Allez lire les témoignages de ces merveilleux témoins qui ont eu le courage de raconter leur histoire en se replongeant dans  leurs épreuves.   Merci !

                                                                                

 

 

 

 

Le 9 mai 2025  newsletter de l’association Ametist à ses adhérents et amis

 

 

Madame Monsieur, chers adhérents, chers amis,

 

Voilà déjà 35 ans que l’association Ametist a été créée par des parents, médecins et personnes privées, révoltés par le fait que, déjà en 1990, certains patients ne pouvaient pas bénéficier de soins éprouvés et étaient contraints d’entrer dans des essais thérapeutiques.

 

Après avoir vécu tant d’épisodes douloureux et incompréhensibles, une vingtaine d’anciens patients ont décidé de se réunir et d’écrire un livre regroupant leurs témoignages, leurs vécus,  leurs combats pour trouver une équipe médicale prête à se battre avec eux. C’est leur façon de soutenir l’activité et le combat que mènent, depuis toujours, N et G Delépine et leur équipe. Ils tentent ainsi de donner le moral aux malades en cours de traitement afin qu’ils sachent que les batailles perdues ne sont que celles qui ne sont pas menées !

 

Ce livre est un hommage à tous les lanceurs d’alerte qui se battent pour la liberté thérapeutique, le choix du médecin par le malade, et le choix du traitement du malade par le médecin. Il a aussi pour but de redonner espoir aux futurs enfants, adolescents ou adultes jeunes, touchés par le cancer ainsi qu’à leurs proches.

 

Ce livre « Du cancer à la vie », est sans doute le premier d’une longue série. Les drs  Delépine poursuivent leur combat, aidés par les bénévoles présents depuis de longues années !  L’association a démontré qu’avec force, une pratique hospitalière courante et une équipe pluridisciplinaire hautement spécialisée, expérimentée et dévouée, il était possible d’obtenir des taux de rémission et de guérison très favorables, tout en évitant les amputations trop souvent imposées.

 

L’association continue à se battre pour informer sur les possibilités thérapeutiques et les avancées de la science, afin qu’ enfants et adolescents puissent bénéficier des progrès réels et éprouvés de la médecine.

Le cas échéant, elle défend également les droits des patients,  médecins et soignants contre les décisions parfois tyranniques de l’état. Ametist a la chance de pouvoir toujours compter sur le soutien et l’engagement de nombreuses personnalités.

Mais nous avons toujours besoin de vous. Soutenez-nous en adhérant à l’association, en la faisant connaître, en diffusant nos messages, en échangeant avec nous sur les réseaux.

Vos dons permettent d’aider les familles dont les enfants sont touchés par la maladie, en leur offrant des solutions pour accéder aux traitements éprouvés, en France ou à l’étranger si nécessaire. Un soutien financier peut également aider à engager des recours juridiques qui pourraient faire bouger les choses. Votre aide financière permet aussi d’apporter un soutien matériel aux familles contraintes à s’expatrier pour éviter une amputation, en prenant en charge certains frais (hospitalisation, logement, etc.).

C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité. Sachez que 66 % du montant de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu.  Un reçu fiscal vous sera adressé sur demande, via le bon de soutien ci-dessous.  Par avance, au nom de l’association, merci !

 Le 9 MAI 2025,  l’association Ametist organise le 10 mai 2025 14 rue de Patay PARIS 13 ième une réunion des anciens patients témoins, de leurs amis et connaissances et des soutiens d’Ametist avec exposition de photos extraites du livre.

Pour que nos actions puissent continuer, merci de votre aide.

Bon à découper et à joindre à votre envoi si vous acceptez de nous aider

 

BON DE SOUTIEN 2025

 

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Le reçu fiscal est adressé courant mars de l’année suivante.

 

R Kennedy n’est pas un antivax,[1] mais un anti-corruption qui dérange

 

article du 11  Novembre 2024

Depuis l’élection de Trump,  les médias [2] [3]concentrent leur propagande mensongère contre R. F. Kennedy accusé d’être « complotiste, antivax et même dangereux pour la santé des Américains » ! Et aucun de ces médias ne lui donne la parole pour leur répondre, bafouant ainsi la chartre d’éthique des journalistes qui prévoit qu’une personne mise ne cause puisse répondre dans les articles qui l’accusent.

Chroniqueuse du Boston globe, Yvonne Abraham n’hésite pas à qualifier cet avocat militant anticorruption de “cinglé accompli”[4] !

Trois grandes causes motivent ses combats actuels : la santé des enfants, la liberté d’expression et la guerre en Ukraine.

Ayant eu le plaisir de rencontrer personnellement Robert F. Kennedy, je me permets de fournir ici quelques éléments d’information qui sont apparemment méconnus de ses accusateurs (ou qu’ils ont refusé d’entendre) concernant les deux premiers sujets.

 

Robert F. Kennedy n’est pas contre les vaccins mais pour la transparence

Répétons ses paroles : « Je ne veux pas priver les Américains de vaccins. Je ne veux pas imposer mes choix aux Américains. Si les vaccins fonctionnent pour vous, vous devriez pouvoir les obtenir. Et je veillerai à ce que cela soit le cas. Mais les gens doivent pouvoir faire un choix éclairé. Ils doivent donc disposer de données scientifiques fiables qui leur indiquent le coût et les avantages de ces produits, en particulier lorsqu’on leur ordonne de les utiliser. »

Robert F. Kennedy veut des vaccins bien étudiés

« Le problème avec les vaccins, c’est qu’ils ont été introduits à l’origine par le Service de santé publique, qui est l’un des cinq services militaires »

… « Un produit médical normal prend environ huit ans pour arriver sur le marché, car il doit passer par des essais contrôlés en double aveugle contre placebo et il faut voir les effets à long terme. Il y a de nombreux effets sur chaque produit médical qui ont de longs horizons de diagnostic et de longues périodes d’incubation. Ils ne voulaient pas passer par là parce qu’ils disaient que ce serait une urgence nationale. Donc au lieu de l’appeler un médicament, nous allons l’appeler un produit biologique et nous allons exempter les produits biologiques des études de sécurité préalables à l’homologation. » « Il n’existe donc aucun vaccin de ce programme, parmi les 72 vaccins [NDT du programme de vaccination américain] qui n’ait jamais fait l’objet d’une étude de sécurité préalable à l’homologation, contrôlée par placebo, contre un véritable placebocela signifie que personne ne sait quels sont les profils de risque de ces produits. Et personne ne peut vous dire si ce produit évite plus de problèmes qu’il n’en cause. »

Robert F. Kennedy veut lutter contre les conflits d’intérêt et la capture des agences sanitaires.

« Ce que je ferai, vous savez, si on me donne ce poste à la Maison Blanche, c’est que je m’assurerai que ces études soient réalisées, que les comités qui approuvent ces produits soient composés de personnes qui ne soient pas chargées de conflits d’intérêts. C’est donc de la vraie science, que les gens soient désintéressés et que les médecins, les patients et les Américains sachent exactement quels sont les coûts et les avantages de chaque vaccin et puissent prendre une décision rationnelle. »

« 75 % du financement de la Food and Drug Administration ne provient pas des contribuables, mais de l’industrie pharmaceutique. Les cadres de l’industrie pharmaceutique, les consultants et les employés font des allers-retours dans ces agences (des entreprises big pharma aux agences et vice versa) ».

Robert F. Kennedy constate une situation sanitaire US catastrophique.

 « Aujourd’hui, nous dépensons plus en soin de santé que n’importe quel autre pays sur terre deux fois plus que ce qu’ils payent en Europe et pourtant nous avons les pires résultats de santé de tous les pays du monde.  

Nous sommes environ 79ième en terme de résultats de santé derrière le Costa Rica, le Nicaragua, la Mongolie et d’autres pays… personne n’a un fardeau de maladies chroniques comme nous et pendant l’épidémie de covid nous avons eu le plus grand nombre décès de décès de  tous les pays du monde nous avons eu 16 % de décès dû au covid pourrait 0,2 % de la population mondiale.

Quand mon oncle était président, notre pays ne dépensait rien pour les maladies chroniques. Aujourd’hui les dépenses de santé publique du gouvernement sont presque toutes consacrées aux maladies chroniques et c’est le poste budgétaire le plus en croissance, la maladie chronique coûte le plus à l’économie dans son ensemble : ça coûte au moins 4000 milliards de dollars… »

Qu’est-ce qui cause cette souffrance ?  Je vais nommer deux coupables : le premier et le pire et la nourriture ultra transformée : environ 70 % de l’alimentation des enfants américains est ultra transformé Le deuxième coupable :  les produits chimiques toxiques dans notre alimentation dans nos médicaments, et dans notre environnement. Les pesticides, les additifs alimentaires les médicaments pharmaceutiques et les déchets toxiques i

80% des subventions vont à des personnes ayant des conflits d’intérêt. Joe Biden vient de nommer un nouveau panel pour décider des recommandations alimentaires.

Mais ce sont tous des gens de l’industrie, des gens des entreprises alimentaires transformées.  Ils décident de ce que les Américains vont entendre être sains, des recommandation sur la pyramide alimentaire de ce qui va dans les programmes de déjeuners scolaires..

 Vous le savez tous : les programmes de bons alimentaires sont construits par des individus corrompus avec conflits d’intérêt.  Ces agences : la FDA (agence de santé américaine, l’USDA  (Us department of agriculture ) et le CDC (centres de contrôle des maladies, un fédéral et un par état) sont toutes contrôlées par des entreprises géantes à but lucratif.

L’Amérique peut redevenir saine. Avec le soutien du président Trump, je vais changer cela : nous allons doter ces agences de scientifiques et de médecins honnêtes dépourvus de financement de l’industrie.

Nous allons nous assurer que les consommateurs, médecins et patients soient informés par une science impartiale.  Pour se faire nous devons faire trois choses prioritairement : nous devons   éradiquer la corruption dans nos agences de santé, nous devons changer les incitations dans notre système de santé, nous devons inspirer les Américains à redevenir sains »

La bonne nouvelle est que nous pouvons changer tout ça, même très très rapidement.

 

 

Robert F. Kennedy défend la liberté d’expression menacée.

« Ce qui m’inquiète le plus…c’est le recours à la censure et au contrôle des médias ainsi que l’instrumentalisation des agences fédérales.

Quand un président des États-Unis collabore avec, ou contraint directement les entreprises médiatiques à censurer le discours politique, c’est une attaque contre notre droit le plus sacré à savoir la liberté d’expression et c’est le droit même sur lequel repos tous nos autres droits constitutionnels

Les médias grand public étaient autrefois les gardiens du premier amendement et des principes démocratiques et ils ont rejoint cette attaque systémique contre la démocratie. Ils justifient également leur censure au motif de combattre la Désinformation, mais les gouvernements et les oppresseurs ne censurent pas les Mensonges, ils ne craignent pas les mensonges, ils craignent la vérité et c’est ça qu’ils censurent.

Le devoir d’une presse libre est de protéger la démocratie et de toujours contester le parti au pouvoir. Au lieu de maintenir cette posture de scepticisme féroce envers l’autorité vos institutions se sont faites porte-parole du gouvernement et sténographe des organes du pouvoir.

Vous n’avez pas causé seuls la dégradation de la démocratie américaine mais vous auriez pu empêcher la censure des réseau sociaux par le Parti démocrate.»

Dénoncer la corruption des experts, et agences et les dérives de l’état qui privilégie les intérêts privés aux dépends de la sécurité des populations constitue une menace pour les lobbys des industries qui organisent la campagne de diffamation actuelle contre R. F. Kennedy.

Il est affligeant de constater qu’une majorité de journalistes et de médias aux USA comme en France participent activement à ces diffamations.

Mais la vérité vaincra et les réformes voulues par RF Kennedy bientôt mises en œuvre grâce à la présidence Trump pourront servir de modèle partout dans le monde.

Soutenons les combats de R. F. Kennedy qui stimuleront en France les défenseurs de la paix, de la liberté d’expression et de la santé libérée de la tyrannie de l’état au service des lobbys pharmaceutiques.

[2] https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-robert-f-kennedy-jr-un-antivax-dans-la-course-a-la-maison-blanche

[3]  https://www.lepoint.fr/monde/election-de-trump-antivax-et-complotiste-pourquoi-la-nomination-a-la-sante-de-robert-kennedy-jr-serait-un-desastre-07-11-2024-2574633_24.php?at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=Push%20email&at_creation=Push-email&at_send_date=20241107&at_link=Article_1&boc=1810767&nl_key=e7f0e409f482195a1938cc2047a545e3c20c14800955302cb0cd094a9a9db82f&m_i=ApzlaJr4aiVgwZsTM9dI%2BXUx4CFMkA2u3TEKezkQb4nh2%2BD4zD4uJigF9gNT3pID5uDn2dv1QAoKj5GMGDCsgtrQ3bNAAw&M_BT=1416629091868

[4] https://www.bostonglobe.com/2024/04/10/metro/tragic-peril-rfk-jr/

   DYSPHORIE DE GENRE TOULOUSE 15 03 25 V4

 

LIRE LE DIAPORAMA CI-DESSUS

 

 

Couv Dysphorie de genre

 

GENDER DYSPHORIA 2024 04 13

 

 

CassReview_Final 

 

 

 

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2025 03 15 Toulouse Bilan catastrophique de la politique sanitaire Française

 

 

et revoir  Covid19 et confinement aveugle, combien de morts évitables ? – Docteur Nicole Delépine

 

 

 

Pourquoi  l’obligation vaccinale des enfants doit être rapidement supprimée, et la liberté de soigner rétablie  ? 

 

N Delépine  pédiatre cancérologue

 

« Exception française » et malheureusement pas la meilleure. Quinze pays européens n’ont aucune obligation vaccinale,  et la mortalité des enfants n’y est pas supérieure à la nôtre.

Pourquoi cet acharnement des dirigeants français à vouloir injecter les petits, y compris les nouveau-nés dont le système immunitaire ne commencera à être mature que vers les six mois, et chez lesquels l’allaitement par la mère est encore la meilleure protection. Ne peut-on pas y voir des enjeux essentiellement politiques et marchands ?

Avant la loi imposant à tous les enfants nés au-delà du 1er janvier 2018 onze vaccins obligatoires, avaient eu lieu des « concertations » dont on apprit sans surprise qu’elles n’étaient que poudre aux yeux et manipulation.

 

La concertation et la démission du haut-fonctionnaire chargé de cette mission.[1]

Thomas Dietrich, [2] dans son rapport « Démocratie en santé : les illusions perdues » a expliqué le désastre d’une pseudo concertation : »Résumons le tableau, qui ressemble de plus en plus à une vision de l’Enfer de Jérôme Bosch : un débat public piloté par une agence sous tutelle de l’Etat et qui mène dans le même temps des campagnes de communication pro-vaccination, un comité d’organisation de ce débat aux ordres de la Ministre, un comité d’orientation dirigé par un proche de M Touraine et qui n’aura de fait aucune indépendance… N’importe quel citoyen peut ici se rendre compte que tout est mis en œuvre pour que la concertation accouche de conclusions qui aillent dans le sens de la politique que veut mener ce gouvernement ; qu’importe l’opinion d’une part non négligeable de la population »

 

Nous étions sous le magistère de Marisol Touraine qui avait réussi à faire passer sa funeste loi de modernisation de la santé  avec Olivier Véran comme rapporteur : entre une grande manifestation médicale avortée le 13 novembre 2015 et le Bataclan, et la sidération qui a suivi, elle fit subrepticement voter la première loi au parlement par une dizaine de députés, les autres étant à une commémoration des victimes. La loi fut promulguée de manière expéditive en janvier 2016 au JO. [3][4]

Et en 2022 sans aucune gêne cette dame se déclara devant la foule des affidés de E M à la fête à l’Elysée.  « une ancienne ministre de la santé félicite le président lors de son investiture le 6 mai 2022 et lui dit « maintenant tu es libre Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux le pays tu peux l’embarquer ». Croyait-on changer de parti ? Non les socialistes allaient régner en maitre pendant toute la dramatique plandémie Covid, à la tête de toutes les institutions de contrôle malgré leur score inférieur à 2% aux élections. Hold-up, coup de maitre depuis 40 ans de ce mini groupe.

 

Eh oui, il fit tout ce qu’il voulait, du coup de Jarnac où il alla dans les collèges faire la pub du Gardasil malgré son inefficacité contre le cancer et sa dangerosité et imposa dès juillet 24 un décret signé par un ministre éphémère imposant quatre valences supplémentaires contre le méningocoque, faisant craindre une augmentation des méningites des nourrissons.

 

 

 

Qu’importe que nos hôpitaux soient saturés, l’ogre big pharma en veut toujours plus. Et en ce 22 février 25 on apprend que la surprenante ministre de l’Éducation nationale E Borne (qui avoue n’y rien connaitre mais accepte le poste) envisage une grande campagne de vaccination Gardasil + méningocoques à la rentrée 25-26.

 

Vaccin, toujours vaccin  devenu le maitre mot de la  « santé » en France oubliant l’Histoire des maladies infectieuses des siècles précédents, et l’ensemble de la médecine moderne depuis plus d’un siècle. Même les progrès dans le traitement des cancers sont oubliés, niés et devraient être remplacés par des « vaccins » et à ARNm de surcroit, que RFKennedy s’apprêterait à interdire aux USA[5].

 

2017  Ainsi le résultat  de l’arrivée de E Macron dans l’environnement Sanofi fut la loi Bachelot votée en début de mandat du président,  imposant onze vaccins inutiles en France et  parfois dangereux, singulièrement comme l’hépatite B chez le nouveau-né et son cortège d’effets toxiques.

 

 

Notons que cette obligation terrible pour plus de trois millions de bébés depuis cinq ans s’inscrit dans un contexte de conflit d’intérêts. La publication de ce plaidoyer pro obligation illustrait  un lourd conflit d’intérêt : le directeur général de l’INSERM, Y. Lévy, mari d’ A. Buzyn, a en effet fait toute sa carrière de chercheur dans l’étude et la mise au point de vaccins et ses nombreuses fonctions et présidences actuelles mettaient en évidence, au minimum, de nombreux liens d’intérêt dans ce domaine de la recherche. La publication, sans auteur physique déclaré (donc sous sa responsabilité) est manifestement destinée à justifier l’obligation vaccinale que la ministre, son épouse, voulait, et a imposé  aux français au nom du gouvernement.[6]

On apprendra pendant la plandémie covid le rôle probablement important dans les rapports avec Wuhan du PR Levy….

 

 

 

Avant 2018, les parents se battaient pour supprimer l’obligation du DT POLIO en France[7] et n’imaginaient pas les conséquences de ce combat (incluant les ennuis du PR Joyeux via le conseil de l’ordre qui anticipaient ceux de tous les médecins qui allaient choisir de soigner leurs malades au lieu de les laisser mourir sous doliprane et de leur injecter un poison expérimental). Aucune surprise dans le déroulement des choses pour ceux qui menaient ce combat pour la liberté de choix des citoyens et des soignants.

Les études disponibles actuellement via les travaux de RFK et son équipe de Children’s health defense  ne l’étaient pas encore mais chacun se sensibilisait progressivement à la différence d’état global des enfants entre les boomers et les plus jeunes. Beaucoup de questions se posaient même si elles étaient interdites..

Sujet tabou et intervention de la justice pour des injections à l’évidence inutiles.

et pourtant les vaccino prudents avaient raison :

Qu’en est-il actuellement et pourquoi ce combat, éteint comme le reste pendant la sidération covid, est devenu indispensable, vu l’agressivité des professionnels pour imposer « la loi » qui s’aggrave encore avec le décret méningocoque de juillet 24 et les campagnes de propagande renouvelées par le ministère, les ARS ou la sécu avec l’argent de nos impôts ?

Vu également la prise de conscience de nombreux citoyens  en raison des multiples mensonges covid. Il est temps d’en sortir.

 

L’état des lieux en bref

 

Aucun des vaccins obligatoires n’est à ce jour indispensable en France.

 

En France métropolitaine, en 2018, pour un enfant le risque de mourir du tétanos était  nul et l’est toujours

Son risque d’attraper la poliomyélite était et reste  nul, aussi puisque le virus a disparu de notre pays depuis plusieurs décennies, et qu’il ne peut se transmettre que par voie féco-orale, autrement dit par la contamination de la nourriture ou des boissons par les excréments d’un porteur de virus. La transmission de la maladie est donc impossible si on respecte les règles d’hygiène minimales (lavage des mains et des fruits et légumes) et qu’on utilise une eau potable.

Pour relancer la vaccination, les autorités agitent la présence de virus polio) dans les eaux usées qu’on trouve régulièrement mais il s’agit du virus des vaccins oraux qui  se multiplient dans les intestins des vaccinés avant de contaminer les eaux des toilettes. Sans vaccin contre la polio il n’y aurait pas de virus de polio dans les eaux usées

@NeveuxBertrand

16 déc. 2024

#Polio : la Finlande révèle la présence du poliovirus dans des échantillons d’eaux usées Le pays rejoint ainsi l’Espagne, la Pologne, l’Allemagne et le Royaume-Uni depuis septembre. À ce jour, aucun cas de polio humaine n’a été signalé https://ow.ly/pl5Y50UryAC

Mais le gouvernement du Mr Bayrou relance la peur avec présence du virus dans les eaux usées de l’est de la France. La peur, ce bon vieil outil éternel pour faire obéir les peuples.

Quant à la diphtérie, son risque létal est proche de zéro dans les pays où la population dispose d’antibiotiques et de sérum antitoxines (à condition que notre ministère ne fasse pas comme le ministère espagnol qui a mis cinq jours pour s’en procurer en Russie pour le malade récent de Catalogne).

Ces trois obligations vaccinales datent de plus de 50 ans (1938 pour la diphtérie, 1940 pour le tétanos et 1962 pour la polio).

 

 

 

A l’époque, ces maladies graves étaient très fréquentes. Ces obligations ont depuis été déclarées obsolètes, même par les plus fervents défenseurs des vaccinations, comme le professeur D Floret, président du Comité technique des vaccinations (CTV), qui plaidait en 2015 pour sa levée devant le Haut conseil de santé publique. « Il faut un débat autour de cette question : c’est un choix politique et de société. Mais en l’état, cette obligation n’est ni lisible ni applicable ». [8] [9]

Plus de risque médical, mais risque judiciaire, UBU est parmi nous  dès avant 2018

L’obligation du DT Polio chez les enfants nés avant 2018 créait encore un risque judiciaire, malgré son inutilité unanimement reconnue. Dans notre société qui renie chaque jour ses bases morales, vous risquez néanmoins un signalement au juge pour défaut de soins. Le juge appliquera la loi en vigueur (il n’aurait pas plus le choix que notre pédiatre ne pense l’avoir). Vous risquez théoriquement deux années de prison (mais avec sursis vraisemblable à cause du ridicule d’une obligation inutile). Mais vous risquez aussi que le juge vous prive de la tutelle de vos enfants, et les place.

 

Pour défendre une obligation supprimée depuis des décennies par tous les pays d’Europe du Nord (qui nous devancent maintenant par la qualité de leur système de santé), par la Suisse, l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas et même la Belgique et reconnue inutile par nos fervents vaccinologues, les parents avaient signé des pétitions en ligne. On apprit que la suppression de la présentation dtpolio était une astuce pour imposer l’hexavalent plus cher et qu’un seul labo pouvait fournir

 

La réponse au combat des parents  pour la suppression de l’obligation du dtpolio fut donc l’augmentation du nombre d’injections obligatoires à onze contre l’avis des professionnels concernés et des citoyens !

 

L’hépatite B se transmet par le sang, le sexe ou une aiguille (drogue) ; donc aucun risque chez le nourrisson, et l’immunité vaccinale aura disparu lors du début des périodes à risque (adolescence) ! sans oublier les risques reconnus : il expose à de nombreuses complications. Le taux de conversion en sclérose en plaques[14] est de 52% chez les vaccinés HB contre 32% pour les autres[15]. Le Tribunal Administratif, l’ONIAM et le Conseil d’Etat ont reconnu la responsabilité du vaccin chez les victimes contraintes à se vacciner du fait de leur emploi.

Cette vaccination contre l’hépatite B a été suivie d’une augmentation considérable des cancers du foie dans tous les pays ou cette vaccination anti-hépatite a été utilisée que ce soit en France ou leur  incidence a été multipliée par trois  :

 

ou en Australie, Canada, Grande Bretagne ou USA ou elle a été multipliée par 3 à 4 :

 

 

 

 

 

Le Vaccin contre Haemophilus influenza est peu efficace et aux USA la population serait plus à risque qu’avant les campagnes de vaccination. Les signataires de la lettre ouverte au ministre de la Santé du 1er décembre 2025 ont décliné les arguments contre toutes ces injections obligatoires injustifiées.

« Concernant les infections invasives à Haemophilus Influenza b, «Pour la quatrième année consécutive, l’augmentation de l’incidence des infections invasives à Haemophilus influenzae a été observée chez les enfants de moins d’un an (+13 %) et chez ceux âgés [d’un à deux ans] (+24 %). Ces incidences étaient supérieures à celles observées en 2019.». Donc, de façon inattendue, malgré une progression de la couverture vaccinale, il a été observé une augmentation de l’incidence. Dès lors, quel est l’intérêt pour la Santé Publique : -de rendre obligatoire les vaccins anti-méningocoques A, W, Y et B ? – de poursuivre absolument la vaccination anti-pneumocoques, pour laquelle arrivent sur le marché de nouveaux vaccins contenant encore plus de souches (Vaxneuvance, Prevenar20) ? – de continuer la vaccination anti-Haemophilus Influenza b ? Comme déjà observé, en voulant à tout prix combattre les méningites bactériennes par la vaccination, on favorise l’émergence de souches jusque-là fort discrètes par pression de sélection, et aboutit à une situation pire que celle que l’on cherchait à prévenir. Ce risque est inacceptable ![10]

Coqueluche : – Selon le Bulletin Coqueluche du 22 novembre 2024 (8), on note un pic de coqueluches particulièrement élevé depuis janvier alors que la couverture vaccinale n’a jamais été aussi haute, puis une décroissance du nombre de cas en fin d’année ; pourtant, on n’a pas vacciné davantage. – Ce pic s’expliquerait, selon le Pr R.COHEN(9), par une dette immunitaire, conséquence délétère des mesures Covid ;on voit augmenter en flèche successivement depuis lors.

Quant à la vaccination contre le Méningocoque, méditons l’avis du Pr Gilberg : « vacciner 800.000 nourrissons à 5 mois contre le méningocoque C, pour éviter potentiellement deux à quatre décès chez les nourrissons de moins d’un an. Si la recommandation se comprend, cela peut être compliqué de justifier l’obligation » .[11]

La brochure de l’INSERM prétend que se vacciner protège les autres. C’est globalement faux.

Le vaccin anticoquelucheux ne prévient pas la transmission de B Pertussis, responsable de l’infection. La protection des petits par évitement des contacts et port de bavettes est majeure. La Suède a abandonné ce vaccin dès 1979 parce que des épidémies survenaient parmi les populations parfaitement vaccinées, et à cause des nombreux effets secondaires dus au vaccin, particulièrement les atteintes cérébrales.

 

 

 

La liste serait longue des contradictions entre la réalité et propagande vantant l’obligation.

 

Des familles, des professionnels se sont réunis pour écrire aux élus et gouvernants. Il faut continuer à les informer.  Ci-joint la lettre ref 11.

pour conclure suivons les recommandations du ministre de la santé américain  RFKENNEDY

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Il démissionne de son poste le 19 février 2016 en publiant une contribution à un rapport de l’ Inspection générale des affaires sociales de 28 pages 18. Il y dénonce notamment « la vaste mascarade » 19 qu’est devenue selon lui la démocratie en santé (à savoir la participation des citoyens à la décision

[2]responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS) de mars 2015 à février 2016

[3] la destruction du système de santé et la loi Touraine – Docteur Nicole Delépine

[4] Conference-Docteur-Delepine-Cercle-ARISTOTE-21-03-2017.pdf diaporama

[5] qq diapos du livre Vaccine not vaccine de RFKennedy – Docteur Nicole Delépine

[6] en 2017 QUE DISAIT LA SCIENCE A PROPOS DE ONZE VACCINS QUI ALLAIENT DEVENIR OBLIGATOIRES ! – Docteur Nicole Delépine  critique de la brochure de l’INSERM  Sur le fond, la brochure répète les « certitudes » de chercheurs totalement impliqués dans l’industrie des vaccins (même s’ils exercent parfois comme médecins, et plus souvent en santé publique que comme cliniciens) pour lesquels le rapport avantages-risques, capital en matière de médicaments, ne semble pas être mise en cause par l’absence cruelle de publications convaincantes sur ce point.

[7] DTP mise au point sur son opportunité et sa disponibilité en 2018, histoire d’une manipulation – Docteur Nicole Delépine

[8]    IBID7

[9] https://x.com/Aliyah01150546/status/1792827211759992915

[10]  lettre à mme la ministre  ref 11

[11] Lettre contre décret obligations Méningocoques – Profession Gendarme

Comment ont été vaincues les grandes épidémies mortifères qui ont ravagé l’Europe dans les siècles précédents. Rappel historique.

 

 

Leurs conséquences sur la grande Histoire

 

 

Par G Delépine chirurgien oncologue 

« Qui ne connait pas le passé ne peut pas imaginer le futur ». Winston Churchill

 

Les gouvernements et les médias diffusent en permanence une propagande en faveur des vaccinations pour presque toutes les maladies y compris pour des maladies non infectieuses comme le cancer en prétendant, comme lors du covid, qu’elles seraient toujours « efficaces et sans danger » et qu’elles sauveraient « des millions de gens ».

Cet article s’efforce d’évaluer factuellement la place de la vaccination dans l’arsenal contre les maladies infectieuses en rappelant l’histoire des grandes pestes mortifères qui ont ravagé l’Europe.

Pour combattre efficacement les pandémies futures, on ne peut pas croire l’OMS, ni nos dirigeants qui ont tellement menti lors du covid;  il faut se rappeler comment ont été vaincues celles du passé et en tirer les leçons; c’est l’ambition du rappel historique qui suit.

 

La peste a dominé l’histoire pendant plus de treize siècles.

Quelques jours après l’inoculation par la bactérie Yersinia pestis, le début de la maladie est marqué par une fièvre brutale, des frissons, des douleurs diffuses, des nausées et des vomissements. La forme clinique la plus fréquente (la peste bubonique) se caractérise par l’hypertrophie des ganglions lymphatiques régionaux (appelés bubons) avant la dissémination de la bactérie par voie sanguine (septicémie) précédant la mort dans près de la moitié des cas. Mais la forme la plus effrayante de la maladie est la peste pulmonaire qui se propage directement d’homme à homme par voie aérienne et peut tuer un individu sain en quelques heures.

En 541-542, la peste de Justinien a ravagé l’empire romain d’Orient causant la mort de plus du tiers des habitants de Byzance, affaiblissant dramatiquement l’Empire et favorisant les conquêtes de l’islam au siècle suivant.

Quelques années plus tard la peste ravagea la France et Grégoire de Tours décrivit ainsi ses effets [1] « on compta, un dimanche, dans une basilique de Saint-Pierre, trois cents corps morts. La mort était subite; il naissait dans l’aine ou dans l’aisselle une plaie semblable à la morsure d’un serpent; et ce venin agissait tellement sur les hommes qu’ils rendaient l’esprit le lendemain ou le troisième jour ; et la force du venin leur ôtait entièrement le sens. »

En 1200, la dernière croisade a été vaincue par la peste qui a causé la mort du roi Louis IX et épuisé l’armée des croisés devant Tunis.

De 1347 à 1352, la peste noire a tué plus de 25 millions d’européens soit 35% à 50% de la population de l’époque. Le manque de main d’œuvre qui a résulté de cette épidémie a conduit à la régression du féodalisme avec l’abolition du servage annonçant la Renaissance.

 

D’autres épidémies sont documentées : Barcelone en 1590, Milan en 1630, Londres en 1665 et Marseille en 1720 où  le confinement strict de toute la population aboutit à la mort de près de la moitié des habitants, tout en étant totalement incapable de limiter la propagation de la maladie à la Provence et même à l’Italie, leçon hélas méconnue par nos dirigeants lors du covid.

La bactérie, le rat et la puce sont les vecteurs de « la colère de Dieu ». Yersin a isolé la bactérie responsable de la maladie qui porte depuis son nom (Yersinia pestis) en 1894. Le rôle crucial de la puce comme vecteur du rat à l’homme a été démontré par Paul-Louis Simon, en 1898.

Le traitement préventif repose sur le respect des règles d’hygiène. L’isolement des malades, la désinsectisation, la dératisation intensive et la surveillance de tous les moyens de transport susceptibles de véhiculer animaux ou humains porteurs de germes. Ces simples mesures d’hygiène ont permis de stopper la maladie bien avant la découverte du bacille, des antibiotiques ou des vaccins.

On ne peut que craindre les risques de la politique pro « surmulots » de certains écologistes[2]. A Paris [3] les rats prolifèrent grâce à la nourriture fournie par le ramassage irrégulier des ordures, et le refus des campagnes de dératisation[4] ; leur nombre atteint plus de 5 millions (pour 2,6 millions habitants). Même inquiétude à Strasbourg où  des parents dénoncent la présence de rats dans les aires de jeux des enfants[5].

Le traitement curatif des pestes déclarées repose sur l’antibiothérapie (chloramphénicol, streptomycine) qui permet de guérir pratiquement tous les malades vus tôt.

Relisons les récits du moyen âge qui rappellent ce qu’était la peste, défendons l’hygiène et la dératisation qui ont permis de la vaincre et évitons d’employer à tort et à travers des mots qui pèsent si lourd dans le subconscient collectif [6].

 

Le choléra

Cette maladie diarrhéique qui peut tuer en quelques heures constitue « la deuxième peste » qui terrorisa l’Europe au 19ème siècle.

Elle se transmet par diffusion féco-orale du vibrion cholérique (les selles d’un malade ou d’un porteur sain[7] contaminant l’eau de boisson ou des aliments des futurs malades). Les principaux réservoirs de la bactérie sont l’homme et les milieux aquatiques propices à la prolifération d’algues comme l’eau saumâtre et les estuaires.

Après une courte incubation silencieuse de deux heures à quelques jours, le début de la maladie se caractérisée par des diarrhées aqueuses brutales, incolores prenant un aspect « eau-de-riz » d’odeur fade, sans fièvre.

Dans les formes les plus graves les diarrhées, très abondantes et fréquentes (jusqu’à 100 par jour),  peuvent entraîner la mort en quelques heures par déshydratation sévère, insuffisance rénale, hypokaliémie, œdème pulmonaire et collapsus cardio-vasculaire.  80 % des épisodes sont bénins et moins de 20 % des malades souffrent d’une diarrhée aqueuse sévère avec des signes de déshydratation…

Né dans le bassin du Gange il y a plus de 20 siècles, le choléra y est resté localisé jusqu’au 19ème siècle.

Dès l’Antiquité, les civilisations sédentaires se sont attachées à l’évacuation de leurs eaux usées hors des villes, évitant ainsi les épidémies transmises par la contamination des eaux usées. Ainsi, les Empire Romain et égyptien s’étaient équipés de réseaux de canalisations, de latrines et de fosses d’aisances.

Au Moyen-Âge ces ouvrages étaient abandonnés et on jetait tout dans la rue : les eaux usées, les déchets issus des activités urbaines… Dans les villes régnait une odeur pestilentielle et les épidémies ravageaient la population.

Le développement du commerce international, et les progrès techniques des transports ont été les principaux responsables de l’apparition des pandémies de choléra qui ont touché des dizaines de millions de personnes et causé des centaines de milliers de décès.

Les deux premières pandémies se sont diffusées sur des bateaux à voile qui mettaient plusieurs mois pour aller de l’Inde à l’Europe. Les quatre suivantes ont été favorisées par la révolution industrielle transportant plus rapidement le germe par les navires à vapeur jusqu’aux cités ouvrières insalubres.

En 1832,  Eugène Sue[8] décrivit ainsi l’épidémie de choléra qui ravageait Paris :     « Le parvis de Notre-Dame était presque chaque jour le théâtre de scènes terribles, la plupart des malades des rues voisines que l’on transportait à l’Hôtel-Dieu affluant sur cette place … A chaque instant, des civières, des brancards apportaient de nouvelles victimes … Les brancards n’ayant aucune couverture, quelques fois les mouvements convulsifs d’un agonisant écartaient le drap, qui laissait voir une face cadavéreuse ». On estime que le choléra tua 150000 français en un an, dont le général Lamarque dont l’enterrement fut l’étincelle de l’insurrection républicaine de 1832, décrite par Victor Hugo dans les Misérables.

Lors de l’épidémie de 1854 à Londres, le docteur John Snow comprit l’origine hydrique de la transmission du choléra menant à une réflexion sur l’évacuation des eaux usées et la création de canalisations enterrées protégeant enfin la population des contaminations.

La septième pandémie emprunte l’avion, pour passer en quelques heures d’un continent à l’autre. En 1970, c’est un avion ramenant à Conakry des pèlerins contaminés lors du pèlerinage à La Mecque qui a réintroduit le choléra en Afrique occidentale. C’est également le transport des soldats de l‘ONU par avion qui a importé d’Asie le choléra en Haïti fin octobre 2010.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il y aurait encore chaque année, dans les pays manquant d’eau potable 1,3 à 4 millions de cas de choléra, entrainant 21000 à 143 000 décès. Le choléra menace partout où l’hygiène et l’eau potable manquent, même partiellement, comme le montrent le foyer apparu en Algérie dans la wilaya de Blida en 2018 avec 60 cas dont deux cas mortels[9], ou celui plus récent des cas importés des Comores à Mayotte[10].

Le traitement curatif du choléra repose sur les antibiotiques qui améliorent les symptômes cliniques, réduisent le volume et la durée de la diarrhée, et raccourcissent la durée d’excrétion du vibrion. Les cyclines comme la doxycycline et la tétracycline sont les plus fréquemment prescrites. La ciprofloxacine ou l’azithromycine peuvent être utilisées en cas de résistance à la doxycycline.

Dans les formes ordinaires il faut compenser les pertes digestives par l’administration orale d’une solution de réhydratation d’eau et d’électrolytes. En cas de déshydratation prononcée, on préfère la voie intraveineuse jusqu’à la guérison,  facilitée par l’antibiothérapie. Sans traitement, près d’un malade sur deux atteint de forme grave décède, contre moins de 1 % après une prise en charge moderne.

La prévention du choléra repose simplement sur l’hygiène et l’eau potable.

La constitution d’un réseau de traitement des eaux usées assurant l’élimination des bactéries pathogènes des selles, et d’un circuit de distribution d’eau potable de qualité représentent des moyens de prévention collective efficaces.[11]

Les vaccins actuels [12] dont l’efficacité et la durée de protection sont insuffisantes ne remplacent pas l’accès à l’eau potable.

Une comparaison coûts/avantages des investissements dans l’amélioration de l’approvisionnement en eau et dans les programmes de vaccination anticholérique a montré que l’approvisionnement en eau potable avait beaucoup plus de chances de produire des résultats coûts/avantages favorables qu’un programme de vaccination[13]. On peut donc regretter que l’ONU et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi) n’accompagnent pas leur campagne de vaccination par la construction d’infrastructures d’eau potable et d’assainissement des eaux usées.

Ne diminuons pas notre vigilance face à ce fléau d’un autre temps contre lequel les campagnes vaccinales ne protègent pas grand monde.

Battons-nous pour l’hygiène, l’eau potable et la Paix !

 

Le typhus

Cette maladie très contagieuse causée par une bactérie minuscule nommée Rickettsia Prowazekii [14] a souvent infléchi le cours de l’histoire.

La bactérie, transmise par le pou du corps menace surtout les adultes dans des situations de confinement, mal nourris, le plus souvent dénutris, sans hygiène, obligés de garder les mêmes vêtements, jour et nuit, pendant des semaines ou des mois en milieu froid et humide : que ce soit sur des bateaux (typhus nautique au temps des bateaux à voile, dans des prisons (fièvre des prisons) ou dans des camps militaires (fièvre militaire).

Après une période d’incubation silencieuse de 2 semaines, l’entrée dans la maladie est marquée par une fièvre aigüe (39 à 40 ° C), qui peut durer jusqu’à 15 jours et des troubles de la conscience, réalisant un état de stupeur, évoluant parfois en délire organisé.

La fièvre s’accompagne de toux sèche, de migraine aggravée par la lumière, de douleurs diffuses articulaires et musculaires, de nausées, vomissements et souvent de déshydratation et d’hypotension artérielle.

L’éruption cutanée caractérise la maladie avec son extension à partir du milieu du corps et de la poitrine, épargnant paumes des mains et plantes des pieds. Au début, l’éruption est rose et s’estompe à la pression. Puis elle devient rouge franc et persiste à la pression. Certains malades souffrent de pétéchies (petites hémorragies sous cutanées).

De nombreuses complications menacent : hépatite, hémorragies digestives, collapsus. Sans traitement, selon l’âge du malade et son état physiologique préalable, 10% à 60 % des malades meurent. Chez ceux qui survivent, la bactérie reste latente. Elle est susceptible de se réactiver des années plus tard (forme atténuée appelée maladie de Brill-Zinsser).

A travers les âges : le typhus a souvent déterminé le vainqueur des guerres.

Son rôle a été souligné lors du siège de Grenade par les Espagnols et lors des guerres d’Italie, quand les Français, décimés par la maladie, ont dû abandonner le siège de Naples. Lors des guerres napoléoniennes le typhus a tué plus de soldats de la Grande Armée que les Russes.

Durant et dans les suites de la première guerre mondiale, le typhus aurait causé la mort de près de trois millions de personnes. Devant les ravages de la maladie, Lord Balfour se serait exclamé « le typhus semble presque pire que la guerre elle-même » tandis que sir Winston Churchill mettait en garde contre « une Russie porteuse de peste, une Russie de hordes précédées de vermine typhique ». Les pays voisins de la Russie formèrent un cordon sanitaire de stations de quarantaine. Lénine proclama : « ou bien le pou vaincra le socialisme, ou bien le socialisme vaincra le pou ».

Le traitement curatif du typhus repose sur l’antibiothérapie appartenant au groupe des cyclines. D’après l’OMS, une dose unique de 200 mg de doxycycline (deux comprimés), quel que soit l’âge du malade est généralement suffisante. Lorsque le traitement est précoce, le pronostic est favorable. Il n’y a pas de séquelles, mais la convalescence peut être très longue.

Le traitement préventif repose sur l’hygiène du corps et des vêtements.

Durant la première guerre mondiale, l’efficacité des procédures d’épouillage des vêtements et les mesures d’hygiène corporelle comportant des douches à l’eau, du savon et du soleil, dans les armées occidentales, leur a permis d’éviter les épidémies de typhus qui sévissaient sur le front russe.

La méthode la plus simple pour combattre les infestations occasionnelles consiste à porter les vêtements infestés à une température de 70°C pendant au moins une heure.

Dans les situations d’urgence, lorsqu’il il est malaisé, voire impossible de se laver convenablement et  où l’on manque de combustible pour faire chauffer l’eau, Il faut recourir aux insecticides comme durant la seconde guerre mondiale. Mais on ne doit pas ignorer les conséquences du DDT pour la planète et ses habitants.

Sérothérapie et vaccins ont été l’objet d’intenses recherches depuis l’isolement de la bactérie allant jusqu’aux expériences criminelles d’inoculation du typhus sur des prisonniers des camps de concentration de Dachau, Buchenwald et du Struthof; sans aucun résultat. Les recherches récentes, reprises à l’aide du génie génétique, ont été tout aussi inefficaces.

La troisième peste historique a donc été vaincue, comme les deux autres par l’hygiène et achevée par l’antibiothérapie, sans l’aide de vaccin.

 

La lèpre

La lèpre, infection par le bacille de Hansen (mycobacterium leprae) a depuis toujours suscité le rejet de l’entourage par crainte de la contagion qui s’exprimait par l’existence des léproseries. Elle touche préférentiellement la peau, les muqueuses et le système nerveux périphérique. Il s’agit d’une affection d’évolution très lente qui menace d’atteintes neurologiques sévères et de mutilations.

La contamination résulte d’un contact étroit et prolongé avec les lépreux. Favorisée par des conditions d’hygiène défectueuse, la promiscuité, et la malnutrition, elle peut être directe (par voies aérienne) ou indirecte (par le contact d’objets souillés)

Après une incubation de plusieurs années (jusqu’à 30 ans !) les premiers signes sont discrets et peu caractéristiques marqués par l’apparition d’une plaque dépigmentée, lisse, non prurigineuse s’accompagnant d’une hyposensibilité à la douleur et à la chaleur.

L’évolution clinique, toujours lente, est multiforme et imprévisible ; Elle peut guérir spontanément, mais aussi suivre une évolution neurologique pure (marquée par apparition d’une multinévrite ou polynévrite), ou vers une forme tuberculoïde (à la fois cutané et neurologique), ou lépromateuse (maladie généralisée associant manifestations cutanées disséminées, atteintes muqueuses, polynévrites hypertrophiques et des lésions viscérales). Les formes graves sont responsables d’invalidité et parfois de mutilations.

Le traitement curatif de la lèpre repose sur une triple association d’antibiotiques (Dapsone, Rifampicine et Clofazimine). D’après l’OMS, la guérison des lèpres paucibacillaire est obtenue en 6 mois et celle de la lèpre multi bacillaire en 1 an.

Il n’existe aucun vaccin efficace.

Le traitement antibiotique permet d’interrompre la transmission bactérienne et constitue à ce jour le seul traitement médicamenteux préventif. Il a permis d’éliminer la lèpre dans 108 des 122 pays où elle était considérée comme un problème de santé publique Malheureusement elle persiste partout où le niveau socio-économique est très défavorable.  D’après l’OMS, près de 200000 cas surviennent encore chaque année, surtout dans trois pays (Inde, Brésil, Indonésie) qui totalisent 80% des nouveaux cas mondiaux.

En France métropolitaine, on compte une dizaine de nouveaux cas de lèpre chaque année et 30 à 40 cas en Outre-Mer observés chez des voyageurs étrangers qui vivent dans les zones où la maladie circule encore.

La disparition de cette peste stigmatisante repose sur l’amélioration des conditions socioéconomiques, l’hygiène et l’antibiothérapie.

Contre cette quatrième peste, pas de vaccin, l’hygiène, toujours l’hygiène et les antibiotiques…

 

La variole

Bien que d’aspect moins terrifiant que les pestes précédentes, la variole, était en réalité plus meurtrière, s’attaquant essentiellement aux enfant jeunes et réduisant à bas bruit les générations futures. A son époque la moitié des enfants mourrait avant 20 ans et principalement d’infections.

La contagion se produit uniquement par un contact d’homme à homme. Après une incubation d’une à deux semaines, le début de la maladie est brutal marquée par de fortes fièvres, des douleurs localisées et des vomissements répétés. Quelques jours après les premiers symptômes, des taches rouges apparaissent sur le visage et de certaines parties du corps. Elles se transforment rapidement en vésicule dure au toucher, puis en pustule remplie de pus. Les pustules dessèchent et laissent place à des croûtes brunes. Les formes graves se caractérisent par la fréquence des complications : suppurations, parfois une septicémie et atteinte des organes vitaux.

En Europe, la variole constituait une grande tueuse avec une létalité dépassant parfois 40%. La maladie touchait toutes les couches de la société à tout âge comme en témoignent les contaminations de nos rois Louis XIII, Louis XIV et Louis XV.

La description de la mort de louis XV, âgé de 64 ans en 1774[15] donne un aperçu de l’aspect clinique de la maladie : « le 27 avril 1974,  Louis X V se sentit saisi de maux de tête et de frissons. Il resta couché quelques heures sans que ses malaises aient disparu. Lemonnier, son premier médecin, commença par faire pratiquer une saignée. Sans bénéfice visible. Lemonnier appela alors quelques confrères de la cour dont Bordeu, et Lassone. Une deuxième saignée fut alors pratiquée, puis on administra au roi un vomitif, et une série de vésicatoires. Au soir du 29 avril, des rougeurs commencèrent à apparaître sur le visage du roi évocatrices de la variole. Le 3 mai, après que l’éruption caractéristique se fut développée, le roi comprit lui-même la situation. Dans l’après-midi du 4 mai, on constata un arrêt de la suppuration, signe de mauvais pronostic qui signifiait que « le poison rentrait« … Le 5 mai, la suppuration reprit pour un temps après l’administration au roi de grandes quantités de vin d’Alicante. Les jours suivants, la maladie prit un caractère effrayant comme le décrit le duc de Croy : « Les croûtes  empêchaient de voir… Il avait un masque comme de bronze et grossi par les croûtes…« . Par endroits, le corps tombait en lambeaux. L’odeur qui se dégageait était telle qu’il fallait tenir les portes et les fenêtres ouvertes. Il entra en agonie le 10 mai à midi et mourut trois heures plus tard ».

Dans le nouveau monde, la variole puis la grippe ont tué près de 90% des amérindiens qui n’avaient jamais été au contact de ces virus et ne bénéficiaient d’aucune immunité contre eux. Le virus, plus meurtrier que les armes des colons européens, peut être qualifié ici de génocidaire.

La vaccination est née des constatations et des intuitions géniales d’un médecin de campagne anglais, le docteur Edouard Jenner.

Il remarqua que les vachères qui attrapaient la vaccine en trayant les vaches étaient protégées lors des épidémies de variole. Il imagina que la ressemblance de la vaccine et de la variole pouvait expliquer cette résistance et que l’injection du pus des pustules de la vaccine pourrait protéger de la variole. Pour le démontrer, il osa le faire sur un enfant âgé de 8 ans James Phipps qui se révéla effectivement immunisé contre la variole. Pour vaincre l’incrédulité des autorités il réitéra son expérience sur une vingtaine de volontaires et publia ses résultats[16]. Devant les succès de sa méthode, elle se répandit progressivement en Angleterre, puis dans toute l’Europe.

La vaccination est donc née de manière totalement empirique de l’observation et de la réflexion d’un médecin de campagne. Elle a ensuite été conceptualisées par Robert Koch et Louis Pasteur qui en définit ainsi le principe : inoculer « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, et de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle ».

La vaccination contre la variole est la seule qui ait permis l’éradication d’une peste mortifère que les mesures d’hygiène seules n’avaient pas réussi à stopper.

 

La tuberculose, la plus mortifère des pestes actuelles.

La tuberculose constitue la « peste » la plus mortifère de nos jours. En 2023, elle a causé la mort de 1,25 million de personnes alors que plus de 10 millions de nouveaux cas de ont été diagnostiqués, nombre le plus élevé jamais enregistré depuis 1995[17]. Cette persistance d’un fléau parfaitement curable est attribuable à plusieurs facteurs de risque majeurs : la pauvreté et la dénutrition, l’infection par le VIH, l’alcoolisme, le tabagisme et le diabète [18].

La maladie est due à une mycobactérie acido-alcoolo-résistante aérobie, le bacille de Koch (BK) qui se transmet principalement par voie respiratoire lors d’éternuements, de toux ou par des expectorations pulmonaires, mais qui peut aussi plus rarement se diffuser par voie alimentaire (lait contaminé).

Le premier contact entre l’organisme et la bactérie ( la primo infection est habituellement asymptomatique et évolue le plus souvent vers la guérison spontanée). Lorsque la maladie se développe, c’est le plus souvent à bas bruit, les symptômes se limitant souvent à une fatigue, une perte d’appétit, un amaigrissement modéré, ou l’apparition d’une fièvre et d’une toux plus évocatrices.

La tuberculose est très protéiforme. La localisation la plus fréquente touche le poumon et la plèvre, mais la plupart des autres organes peuvent être atteints, qu’il s’agisse des os, de l’intestin, de l’appareil urinaire ou génital ou des méninges réalisant alors des aspects différents…

La tuberculose tue beaucoup, mais plus discrètement que les autres pestes; elle est considérée comme la maladie ayant entraîné le plus de morts dans l’histoire de l’humanité dont Jean Cauvin, leader français de la Réforme protestante, Charles IX, Molière, Frédéric Chopin, les 3 sœurs Brontë, Friedrich Von Schiller, Anton Tchekhov, Simón Bolívar, libérateur de la Colombie, Robert Burns, Albert Camus, Charles IX, Anton Tchekhov, Andrew Jackson, Franz Kafka, Vivien Leigh, Nelson Mandela, George Orwell, Eleanor Roosevelt, Ringo Starr…

Au 19ème siècle, elle était responsable d’environ 15% des décès en Europe

La maladie a beaucoup inspiré les artistes romantiques car elle apportait une certaine grâce à la personne atteinte qui devenait pâle, s’amincissait et dont le regard devenait plus brillant. « Avec le romantisme, l’atteinte du poumon est considérée comme une maladie de l’âme. La mort des tuberculeux prend ainsi une dimension esthétique. C’est une mort magnifique [19]».

C’est ce qu’illustrent les récits de la fin de Marguerite Gautier (la Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils), de Madame de Beaumont (des Mémoires d’Outre-tombe de François-René de Chateaubriand), de Fantine (des Misérables de Victor Hugo), de Francine (des Scènes de la vie de bohème de Henry Murger) ou l’Aiglon d’Edmond Rostand…

Après l’avancée mesurée des sanatoriums, la mise au point du vaccin BCG a représenté l’espoir malheureusement déçu d’une possible éradication de ce fléau millénaire. En effet, si le BCG permet habituellement de prévenir les formes graves de la maladie chez les jeunes enfants (méningites tuberculeuses), il protège peu contre les tuberculoses pulmonaires et ne permet pas d’empêcher la transmission de la maladie, notamment pour les adultes, les femmes enceintes ou les personnes séropositives au VIH [20]. Cette constatation a justifié sa suppression de la liste des obligations vaccinales en France en 2007 et son abandon de la stratégie préventive de l’OMS.

La prévention de la tuberculose repose donc actuellement sur l’hygiène (vie saine, port de masque et traitement des malades contagieux) et surtout sur les antibiotiques antituberculeux.

En plus du schéma classique, reposant sur l’administration quotidienne d’isoniazide pendant 6 mois, l’OMS recommande de nouveaux schémas plus courts de traitement préventif : l’administration quotidienne de rifapentine et d’isoniazide pendant 1 mois, l’administration hebdomadaire de rifapentine et d’isoniazide pendant 3 mois, l’administration quotidienne de rifampicine et d’isoniazide pendant 3 mois et l’administration quotidienne de rifampicine seule pendant 4 mois.

Cette peste, que le vaccin ne contrôle pas, devrait disparaître avec l’amélioration des conditions de vie, du dépistage et la généralisation des traitements antibiotiques dans les pays pauvres.  Mais il est douteux que l’ONU arrive à atteindre son objectif (mettre fin à l’épidémie de tuberculose) en 2030.

 

La typhoïde

La typhoïde est une infection bactérienne intestinale très contagieuse qui se transmet par voie féco orale, par les eaux et les aliments souillés à partir des selles d’un sujet infecté (malades ou porteurs asymptomatiques). Il peut s’agir d’aliments manipulés par un porteur de bactérie, de coquillages, fruits de mer ramassés dans les zones contaminées, de fruits et légumes crus contaminés par des matières fécales.

Après la contamination, l’incubation dure de 48 heures à deux semaines avant la phase de début habituellement progressif avec fièvre, céphalées, arthralgies, pharyngite, constipation, anorexie et douleurs abdominales et météorisme. Une dysurie, une toux sèche et un épistaxis complètent moins fréquemment le tableau clinique. Dans les cas de formes bénignes, les patients peuvent présenter des lésions cutanées discrètes, roses, sur le thorax et l’abdomen qui disparaissent en 2 à 5 jours. Une splénomégalie, une leucopénie, une anémie, des troubles fonctionnels hépatiques sont fréquents plus rarement une cholécystite aiguë ou une hépatite aiguë.

Après augmentation par étape, la température se stabilise à 39- 40° C pendant 10 à 14 jours avant de retomber progressivement à la normale. Cette fièvre prolongée s’accompagne souvent de bradycardie, de prostration, d’un syndrome confusionnel. Une stupeur, un délire ou un coma caractérisent les cas graves.

Les malades sont généralement contagieux de la 1ère semaine de la maladie jusqu’à la fin de la convalescence (3 à 4 semaines voire plus). Mais un petit nombre deviennent des porteurs sains de la salmonelle.

Au cours des siècles, de nombreuses épidémies de fièvre typhoïde ont été décrites.

Certains historiens, se basant entre autres sur l’examen d’ADN de squelettes, ont estimé que la peste d’Athènes décrite par Thucydide, serait la typhoïde qui a précipité la reddition de la ville en 430 av. J.C., après avoir causé la mort de Périclès, de deux de ses fils et de plus de 30% de la population athénienne.

En 1906, une épidémie a frappé New York touchant plus de 50 personnes, dont trois sont décédées. Elle a été attribuée à Mary Mallon (surnommée mary typhoïde), cuisinière de profession, et premier cas connu de porteuse saine de la bactérie. Mary a été confinée presque toute sa vie sur l’’île North Brother Island de 1907 à 1910, puis de nouveau de 1915 jusqu’à sa mort en 1938.

La fièvre typhoïde a causé la mort de nombreuses célébrités dont : Saladin, Xavier Bichat, Alexandre Friedmann, André Maginot, Raymond Radiguet, Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, Franz Schubert…

En 196,  une épidémie a frappé Aberdeen, en Écosse, avec plus de 5000 cas et 36 décès imposant des mesures d’assainissement strictes.

Aujourd’hui, éliminée dans les pays industrialisés, la typhoïde reste un problème de santé publique dans de nombreux pays à revenu faible avec une morbidité estimée à près de 12 millions les cas et une mortalité mondiale de plus de 128000 décès en 2016.

Son traitement curatif repose sur l’antibiothérapie. Le chloramphénicol constituait jadis le produit de choix, mais dès 1970 des souches résistantes sont apparues nécessitant de passer à l’amoxicilline ou le cotrimoxazole. Dans les années 1980 en Inde et au Pakistan de nouvelles résistances ont imposé le passage aux fluoroquinolones de deuxième génération ou de ceftriaxone. Aujourd’hui le choix de l’antibiotique doit être guidé par antibiogramme.

La réhydratation, souvent par voie intraveineuse, est impérative pour compenser les pertes liquidiennes secondaires à la diarrhée. Un traitement contre la fièvre (antipyrétique) peut parfois être nécessaire.

Le traitement préventif repose sur l’hygiène (lavage des mains à l’eau et au savon, principalement après chaque passage aux toilettes et avant toute manipulation d’aliments), la distribution d’eau potable et l’assainissement qui interrompent le cycle de transmission de la maladie. La javellisation de l’eau de boisson dans les villes à partir de 1910 a d’ailleurs rapidement entraîné la régression de la typhoïde [21] en France et sa généralisation a fait disparaître tout risque d’épidémie en métropole comme dans tous les pays riches.

En attendant les investissements sanitaires nécessaires dans les pays pauvres, la vaccination offre un moyen de prévention palliatif. Son efficacité a été démontrée lors de la première guerre mondiale. Dans la zone des armées, dans les cinq derniers mois de 1914, on eut à déplorer 45 078 cas de fièvre typhoïde, avec 5479 morts. L’année suivant la vaccination de 1916 il n’y eut plus que 1678 cas avec 124 morts.

Trois vaccins anti typhoïdiques sont actuellement disponibles dans le monde : un vaccin vivant atténué administré par voie buccale, un vaccin polyosidique capsulaire injectable et un vaccin anti typhoïdique conjugué (VTC). L’élargissement de l’usage des VTC pourrait sauver des vies, réduire le recours à l’antibiothérapie et ralentir l’apparition de souches résistantes.

En conclusion, grâce à l’hygiène et la distribution d’eau potable la typhoïde a disparu des pays riches. Elle ne menace encore que les personnes qui ne disposent pas encore de ces biens élémentaires et pour lesquelles le vaccin ne représente qu’un pis-aller.

Espérons qu’à l’avenir l’OMS se préoccupera enfin d’apporter l’eau potable qui éradiquera la typhoïde, mais aussi le choléra, l’hépatite A, la poliomyélite et les dysenteries qui menacent les près de 2 milliards d’humains qui en manquent !

 

La syphilis

La syphilis est une maladie sexuellement transmissible très contagieuse, rapportée d’Amérique par les marins de Christophe Colomb. Les populations autochtones américaines étaient porteuses d’infection à tréponèmes, mais l’intensification des voyages, du commerce et de la traite des êtres humains a contribué à transformer cette infection locale en une pandémie mondiale.

L’évolution de la syphilis évolue schématiquement en trois stades.

3 semaines après la contamination un chancre apparait au point d’entrée de la bactérie : petite plaie rosée, indolore, creuse, à fond induré, dure au toucher. Ce chancre d’inoculation s’accompagne d’une adénopathie, le plus souvent unique dans sa région de drainage lymphatique.

Le stade secondaire apparaît trois à dix semaines après le chancre et se caractérise par la roséole : apparition de petites taches rose pâle sur la peau du torse ou du dos, mais aussi sur la paume des mains et la plante des pieds et de macules rouges sur les muqueuses du gland, de l’anus, de la gorge, de la langue, des lèvres. Sur le cou des femmes qui en sont atteintes. On l’appelle ironiquement le  « collier de Vénus ». Cette roséole peut disparaître même sans traitement, mais la syphilis reste présente dans l’organisme et contagieuse par un simple contact d’une muqueuse syphilitique contre une peau abimée (coupure, brûlure, petite plaies).

Le stade tertiaire apparaît après des années d’évolution non traitée. Il se caractérise en autres par des atteintes, nerveuses (méningoencéphalite, paralysie générale, douleurs lancinantes des membres et de l’abdomen pouvant simuler une urgence chirurgicale, épisodes parétiques transitoires, aphasie, hémiplégie ou hémiparésie…), atteintes osseuses (fracture spontanée) ou articulaires (tabès)ou vasculaires (mal perforant plantaire…). Les complications cardiovasculaires comme l’insuffisance cardiaque peuvent entraîner la mort.

Le nombre de célébrités ayant souffert de la syphilis témoigne de sa grande contagiosité : François 1er, Charles Quint, William Shakespeare, Niccolò Paganini, Théroigne de Méricourt, Franz Schubert, Alfred de Musset, l’Archiduc d’Autriche Rodolphe, le président Paul Deschanel, Charles Baudelaire, Gustave Flaubert, Fiodor Dostoïevski, Léon Tolstoï, Édouard Manet, Alphonse Daudet, Theo van Gogh, Paul Verlaine, Paul Gauguin, Gérard de Nerval, Henri de Toulouse-Lautrec, Guy de Maupassant, Vincent van Gogh, Nietzche, Oscar Wilde, Georges Feydeau, James Joyce, Al Capone…

Elle apparait en Europe vers la fin du XV siècle avec le retour d’Amérique des marins de Christophe Colomb. La syphilis allait dès lors contaminer en un temps record la péninsule italienne, profitant de la guerre entreprise par le roi de France, Charles VIII. Cela lui valut d’être surnommée le « mal de Naples » par les Français… et « mal gaulois » par les Italiens…

Voltaire résuma cette campagne militaire en quelques vers : « Quand les Français à tête folle S’en allèrent dans l’Italie, Ils gagnèrent à l’étourdie Et Gênes et Naples et la Vérole. Puis ils furent chassés partout, Et Gênes et Naples on leur ôta. Mais ils ne perdirent pas tout, Car la Vérole leur resta. »[22].

Pendant cinq siècles, elle ravagea la société et tout particulièrement les armées en campagne. Une communication à l’Académie de médecine, souligne son rôle néfaste pour l’armée française durant la Grande Guerre     « Certains historiens évaluent à 50 000 le nombre d’hommes affaiblis par les affections vénériennes, soit l’équivalent de six corps d’armées décimés avant d’avoir combattu ».

Certains pensent que la paralysie générale dont souffrait Gamelin, commandant en chef de l’armée française en 1940, aurait largement contribué aux décisions stratégiques néfastes qui ont précipité la débâcle.

Ce n’est qu’avec l’utilisation des antibiotiques que la maladie pu être maitrisée. La personne infectée et les partenaires sexuels doivent être traités.

Le traitement de la syphilis repose sur un antibiotique : la pénicilline G          « retard » (benzathine). La durée du traitement dépend du stade de la maladie. En cas de phase primaire, une injection suffit. En cas de diagnostic en phase tardive, ces injections doivent être répétées toutes les semaines pendant 3 semaines. Pour les personnes allergiques à la pénicilline, on utilise la doxycycline par voie orale pendant 15 (syphilis primaire) à 28 jours (syphilis installée).

Il n’existe pas de vaccin contre la syphilis.

La syphilis est une maladie évitable.

Hygiène : La méthode la plus efficace pour prévenir la syphilis et plusieurs autres IST[23] consiste à utiliser systématiquement et correctement des préservatifs. Le regain de cas récents est vraisemblablement la conséquence du trop fréquent abandon du préservatif par des personnes à risque depuis l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition au VIH.

Mais il ne faut pas oublier que la syphilis peut également se transmettre par contact avec des parties du corps non couvertes par le préservatif, y compris les organes génitaux, l’anus et la bouche.

Les partenaires sexuels doivent être prévenus, dépistés et traités préventivement.

 

Le SIDA

Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) dû au rétro virus isolé par le professeur Luc Montagnier constitue la peste mortifère la plus récente (1981).

L’OMS estime[24] que 770 000 personnes sont mortes du sida en 2023, et que près de 38 millions dans le monde vivent avec le VIH dont près de 1,3 million de nouveaux contaminés. En France, en moyenne 6000 individus sont découverts séropositifs chaque année.

Le VIH se transmet par le sang, le lait maternel et les sécrétions génitales. Il y a risque de contamination en cas de : rapports sexuels non protégés, de la mère infectée à l’enfant, de partage d’aiguilles ou de seringues lors de l’injection de drogues, lors de transfusions sanguines à risque, et de piqûres accidentelles avec du matériel contaminé.

La contamination par le VIH peut être asymptomatique durant une longue période (jusqu’à 10 ans), retardant d’autant le diagnostic et le traitement.

Mais plus de la moitié des personnes infectées souffrent de symptômes banaux au bout de 2 à 4 semaines : fièvre, fatigue, frissons, céphalées, arthralgies, myalgies. Ces signes peuvent disparaître d’eux-mêmes, l’infection se développant à bas bruit.

En l’absence de traitement, le sida maladie apparaît après un délai variable pouvant aller jusqu’à plusieurs années après la contamination.

La perte de poids est présente chez 20 % des personnes environ et la dénutrition peut évoluer vers un amaigrissement extrême (cachexie)..

La baisse des défenses immunitaires permet en effet l’éclosion de maladies d’autant plus fréquentes et graves que le taux de lymphocytes T CD4 est bas (inférieur à 200/mm3).

Ce peut être des infections opportunistes dues à des bactéries (tuberculose par ex.), des champignons (candidoses), des virus (infection à cytomégalovirus par ex.) ou des parasites (toxoplasmose par ex.)

L’immunodépression peut  faciliter la survenue de cancers : lymphome malin non hodgkinien, sarcome de Kaposi…

Ces manifestations peuvent entraîner la mort.

Il n’existe pas de traitement curatif définitivement démontré. Les antirétroviraux permettent de diminuer très fortement la charge virale et le risque de contamination des partenaires. Mais les quelques cas de guérison[25] [26]survenus après greffe de moelle portent une mutation génétique appelée CCR5 delta 32 suscitent l’espoir.

La prévention demeure actuellement la pierre de touche de la lutte contre le sida. Toutes les tentatives de vaccin ont jusqu’ici échoué malgré les sommes considérables consacrées à leur recherche.

La plus sûre méthode préventive reste l’usage du préservatif pour tout rapport sexuel. En cas de contact bouche/vulve ou bouche/anus, une digue dentaire (ou un préservatif fendu dans le sens de la longueur) doit être utilisée. L’objectif est d’éviter tout contact direct entre les muqueuses de la bouche, des organes génitaux et de l’anus/rectum avec le sperme, les sécrétions vaginales ou le sang.

Le dépistage sérologique régulier des personnes à risque important (homosexuels, professionnels du sexe, transgenres…) s’impose pour révéler et traiter les infections asymptomatiques et interrompre la chaine des contaminations.

Les médicaments préventifs du VIH comme l’association comme le TRUVADA ou le PrEP, bien qu’efficaces risquent en effet de favoriser la diffusion des autres maladies sexuellement transmissibles dont la syphilis.

Une fois de plus la lutte contre cette peste repose uniquement sur l’hygiène et les traitements médicaux.

 

Conclusion

Cette revue historique rappelle que sur les 9 pestes qui ont ravagé l’Europe l’hygiène seule en a stoppé 5 (peste noire, choléra, typhus, fièvre typhoïde, lèpre) et trois autres avec l’association aux antibiotiques (tuberculose, syphilis) ou antiviraux (VIH). Dans ces luttes contre les pestes historiques, la vaccination n’a joué un rôle décisif que contre la variole et ne sert que de simple palliatif dans deux autres.

Prétendre que la vaccination constitue l’outil principal, voire unique de lutte contre les pandémies graves est contraire aux faits.

L’hygiène, l’eau potable, l’assainissement des eaux usées, la chasse aux animaux vecteurs (rats, puces, poux, moustiques), les antibiotiques et les autres traitements médicaux constituent les principaux garants de la santé d’une population. Leurs rôles ne devraient pas être négligées comme on l’observe trop souvent dans les communications et les préconisations  officielles de l’OMS.

 

[1] Grégoire de Tours, Histoire des Francs – Livre quatrième : « de la mort de Théodebert Ier à celle de Sigebert Ier, roi d’Austrasie (547 – 575)

[2] Comme Douchka Markovic, qui décrit les rats comme des « auxiliaires de la maîtrise des déchets« .

[3] https://www.docteur-nuisibles.com/deratisation/paris-et-ses-rats-degout/

[4] https://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/paris/paris-une-petition-pour-sauver-les-rats-recueille-deja-plus-de-17-000-signatures_1970583.html

[5] https://actu.fr/grand-est/strasbourg_67482/des-rats-presents-sur-une-aire-de-jeux-pour-enfants-a-strasbourg-j-en-ai-vu-5-en-l-espace-d-une-demi-heure_61917928.html

[6] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-lepre-remise-au-gout-du-jour-205565

[7] Personne infectée ne présentant pas de signe de maladie mais susceptible de disséminer la bactérie.

[8] Eugène Sue, « Le Juif errant »

[9] https://www.jeuneafrique.com/621072/societe/algerie-pres-de-60-cas-de-cholera-confirmes-dont-11-a-alger/

[10] https://www.france24.com/fr/france/20240430-cholera-mayotte-ce-que-l-on-sait-de-la-situation-sanitaire-qui-se-degrade

[11] http://www.ma-micro-station.fr/histoire-traitement-eaux-usees-evacuation-depollution.html

[12] Le Yémen a souffert depuis 2016 de trois vagues épidémiques, avec plus de 1,1 million cas présumés et plus de 2 300 décès associés

[13] Jeuland M et al. Cost-benefit comparisons of investments in improved water supply and cholera vaccination programs. Vaccine. 2009 ;27(23) :3109–3120.

[14] d’après le nom de deux médecins H.T. Ricketts et Stanislaus von Prowazek, morts de la maladie en étudiant son mode de transmission.

[15] Philippe ALBOU La variole avant Jenner (XVIIe-XVIIIe siècles)

[16] « An inquiry into the causes and effects of the variolae vaccina »

[17] date ou l’OMS a commencé son suivi de la tuberculose dans le monde

[18] https://www.who.int/fr/news/item/29-10-2024-tuberculosis-resurges-as-top-infectious-disease-killer

[19] https://www.chateaubriant.org/IMG/article_PDF/article_a22.pdf

[20] a vaccination par le BCG est contre indiquée, en cas de déficit immunitaire: notamment chez un salarié infecté par le VIH et en cas de dermatose étendue en évolution.

[21] Patrick Berche, Une histoire des microbes, John Libbey Eurotex

[22] Poésies mêlées. Œuvres de Voltaire avec préface, avertissements, notes, etc. par M. Beuchot, Paris, 1833, Tome 14, p. 361.

[23] Infections sexuellement transmissibles

[24] https://www.unaids.org/fr/resources/fact-sheet

[25] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/sida-le-patient-de-geneve-sixieme-cas-de-guerison-du-vih-au-monde_172743

[26] https://www.francetvinfo.fr/sante/sida/vih-premiere-guerison-en-france_7022051.html

reponse à l’inserm dec 2017 AGORAVOX